Exutoire

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mercredi, janvier 12 2022

Seul

Cette semaine, j'ai décidé d'être seul: je n'invite personne chez moi, malgré le bien que me font les frères et soeur quand ils viennent. Je  me sens un peu déséquilibré depuis quelques temps et j'ai besoin de me retrouver un peu seul avec moi-même. Déséquilibré n'est peut-être pas le mot idéal ? Toujours est-il que lorsque je suis avec ma compagne tout est bien ou presque et quand je suis avec mes frère et sœur, pareil, mais lorsque je me retrouve seul pour un ou deux jours, rien ne va plus, et, au final, je me rends compte que je vis dans l'attente d'avoir de la compagnie, et ça ce n'est pas bon, je le sais: je veux pouvoir être bien seul, aussi, pour pouvoir être encore mieux avec les autres. Je me demande parfois si je ne devrais pas à nouveau consulter un psy... en effet quand je lis un livre ou regarde un film un peu émouvant, les larmes me viennent très facilement, trop, à mon goût. Ensuite j'ai l'impression de ressentir d'être vieux: je me surprends à penser à deux vieux client que j'avais autrefois, mal rasés  avec des vêtements plein de pellicule et de poussières diverses, bref à l'aspect très négligé, et quand je me surprends parfois, moi-même avec des taches ou des miettes sur mes propres vêtements, je n'aime pas ça, parce que cela me donne l'impression que je sombre dans la décrépitude. Et puis il est vrai que j'ai un petit cortège de douleurs qui n'arrange pas les choses. Et puis encore, j'ai parfois un sentiment d'inutilité, et fatalement, je me pose alors des questions existentielles du genre si je ne sers à rien, alors qu'est-ce que je fais là quel est le but de ma vie, est-ce que j'ai besoin d'avoir un but ?  mon frère a un peu raison quand il dit que lorsqu'on arrête de travailler, c'est la fin de quelque chose, et qu'on est alors sur sur une pente qui descend inéluctablement vers ce que l'on sait: on attend la fin. Voilà je l'ai dit: j'ai un peu trop l'impression d'attendre la fin... alors oui, me direz-vous, autant l'attendre le plus agréablement possible : faire ce qu'on aime, se divertir, s'occuper, mais le problème est que certains jours, je n'ai envie de rien. Il est vrai que ne pas avoir de revenus et ne vivre que sur mes réserves, me bloque un peu, mais en principe dans 6 mois je devrais toucher ma retraite: cela va me faire une bouffée d'oxygène, parce que depuis 3 ou 4 ans, il est rare que je me fasse un plaisir... maintenant, je ne veux pas non plus vivre "en attendant que":  parce que je sais bien que lorsqu'on vit ainsi il y a toujours quelque chose qui tombe sur la tronche et finalement, on remet toujours à plus tard le fait de vivre. Alors je me trouve des tâches où des loisirs à faire:  marcher à la campagne parce que cela fait du bien, fendre du bois, faire du ménage, lire, regarder des films idiots à la télé, et parfois dormir. Je trouve que ces derniers temps, je dors beaucoup trop: j'ai parfois l'impression que c'est une fuite...

Aujourd'hui, j'ai décidé de me reprendre en main. J'ai dressé une liste de menus simplrs, et j'ai été faire des courses en prévision:  me remettre à cuisiner normalement et ne pas manger n'importe quoi, ça aussi c'est bon pour le moral. J'ai acheté de la viande chez le boucher et des légumes chez un primeur, pour 4 jours et, agréable surprise, cela m'a coûté moins de 20 €. Ça fait longtemps que je ne m'étais pas intéressé au prix des choses. A part cela, j'ai fait une lessive, et j'ai passé l'aspirateur dans ma chambre et mon dressing: ça en avait besoin. Je fais comme me dit ma soeur: pas tout d'un seul coup, un petit peu chaque jour. Déjà d'avoir fait ça, je me sens mieux: voir cette poussière s'accumuler dans certains coins n'était pas très bon pour mon moral.

A part cela, j'ai encore du bois à fendre et à ranger. Et je voudrais aussi me pencher sur certains bricolages que je remets sans cesse à plus tard. Aujourd'hui je crois que je ne vais pas aller marcher: j'ai un peu mal au pied, et un peu de repos ne me fera pas de mal.

Allez go.

mardi, janvier 4 2022

la première chose que je fais le matin

Je me rends compte que la première chose que je fais le matin, c'est d'allumer mon téléphone, et d'aller sur un réseau social pour voir un peu qui parle de quoi. J'appartiens notamment à un groupe où l'on raconte un peu de tout et de n'importe quoi, on déconne, on rigole et je ne suis pas le dernier à le faire. Parfois j'ai des discussions sérieuses avec des gens je parle des sujets d'actualité, je prends parti, je m'exprime, et c'est parfois un peu entêtant: je peux passer des heures à y penser et a essayer de répondre. C'est devenu une addiction. Pourtant, je sais bien que lorsque je ne suis pas là-dedans il m'arrive de m'occuper utilement, tandis que lorsque je suis dessus les heures passent et je ne m'en rends pas compte. C'est une bonne chose de ne pas voir le temps passer, me direz-vous ? Oui et non: oui parce que ainsi je ne m'ennuie pas, non parce que à la fin de la journée je me dis que je n'ai rien fait et j'ai tendance à culpabiliser. Culpabiliser, encore et toujours: je trouve que j'ai beaucoup trop tendance à culpabiliser car après tout je n'ai de compte à rendre à personne ?

3 janvier 2022 (j'ai failli écrire 2021 ! )

Envie de dormir... la seule envie qui me reste, me dis-je... il est vrai que depuis quelques jours j'ai un petit moral. J'ai souvent des douleurs, et pour arranger le tout, ma compagne m'a dit que j'ai cauchemardé plusieurs fois, ces 15 derniers jours... Effectivement, je me rappelle de bribes de rêves, où il était question de feu ma femme, du gamin, et de problèmes dans mon ex boulot, le tout bien sûr, dans des situations pas possibles et donc stressantes...Bon Dieu, combien de temps ces pénibles moments vont-ils encore me poursuivre ? Qu'est-ce que je n'ai pas encore réglé dans ma tête ? J'aspire à l'apaisement, et le sommeil est sans doute une fuite, me dis-je ?

Venant de regarder un film catastrophe où le héros décide plus ou moins de se sacrifier pour sauver les autres, et où à la fin les gens partent de chez eux pour se réunir ailleurs, je me suis demandée si moi, je pourrais me sacrifier ainsi, je crois bien que oui, et je crois aussi qu'en cas de catastrophe, je ne déciderai pas de partir mais de rester là en attendant que la vie se termine... et tout d'un coup, je me dis que ce doit être cela, la vieillesse ? Oui là, maintenant, j'ai l'impression d'être vieux: je ressasse souvent des faits de ma jeunesse, que j'ai cessé depuis longtemps d'espèrer reproduire. Cela fait bien 2 ans que je n'ai pas skié, et j'ai bien envie de reprendre un peu... tout à la fois que j'ai un peu peur aussi, et ça, c'est très nouveau pour moi: j'ai 62 ans je skie depuis l'âge de 6 ans, autant dire que je ne suis pas un débutant et que je peux passer à peu près partout: je le sais parce que autrefois, avec les copains, je suis passé par des endroits un peu olé-olé, dont je ne me suis pas vanté. Ces douces folies ne m'ont pas duré: dès lors que je connaissais mes limites cela me suffisait, et je ne les ai donc pas renouvelés. Cela m'a fait un peu la même chose en escalade, plus tard:  il y a des époques où on a envie de se prouver des choses et puis ça passe.
Mais bon, aujourd'hui, j'ai une certaine appréhension... à dire vrai, j'ai beaucoup d'appréhension depuis que j'ai frôlé la catastrophe avec cette embolie pulmonaire, et je dois dire que j'ai de moins en moins envie de partir me balader seul, par exemple, alors que j'ai toujours adoré ça, de même qu'aller skier seul. Aller en montagne, n'en parlons pas: cette dernière chose, je suis sûr que je ne le referai jamais seul. Bref je sens que j'évolue, et pas dans le bon sens...
Puis, je regarde un documentaire sur le crash de cet avion Uruguayen, en 1972 dans les Andes, ou une vingtaine de personnes ont survécu envers et contre tout, et deux, notamment, qui ont parcouru à pied 60 km dans des conditions effroyables, pour aller chercher du secours. L'un d'entre eux, beaucoup plus tard, dira que le bonheur tient à peu de petites choses et que nous encombront nos vies de beaucoup trop d'éléments. Il dira aussi que la famille est ce qui nous raccroche à la vie. Cela m'a fait du bien de revoir ce documentaire, que j'ai déjà vu une ou deux fois (il me semble d'ailleurs, que j'ai aussi lu le bouquin: les survivants) et cela m'a fait du bien aussi d'entendre cet homme dire ça.
Je vais dormir, puis demain je reprendrai ma vie.

Je me retrouve au lit et je décide de ne pas mettre de réveil: en effet, pourquoi mettre un réveil alors que je n'ai rien de précis à faire ? Ah si, mon médecin m'a demandé de faire mon analyse de sang annuelle...bah, pourvu que je sois à jeun, peu importe que j'y aille à 8h ou à 11h, n'est-ce pas ?   donc pas de réveil. Un bon sommeil réparateur. Je regarde l'heure: 2h30 du matin ! Quand je ne fais rien d'une journée, le soir, j'ai tendance à me coucher très tard... en regardant la télé: quelle super occupation. Pourtant, je sais bien que ça ne me vaut rien, et question physique, et question moral. Là, je sens que je tombe littéralement de sommeil: j'ai du mal à aligner deux idées, comme si j'avais de temps en temps de petites pertes de conscience... j'éteins la lumière, et je sombre presque tout de suite; je dis presque car j'entends quelques bruits dans la maison: je crois qu'il y a du vent dehors ? Je ne sais pas quand le sommeil est venu...

jeudi, décembre 16 2021

Il fait beau, mais

15 déc 2021. Il fait beau, dont je devrais avoir bon moral ? Et ben, c'est pas terrible. Est-ce que le fait que j'ai mal à l'épaule et au pied y est pour quelque chose ? Peut-être : j'ai l'impression d'être vieux. Il a neigé, et les stations de ski commencent à ouvrir. Autrefois je me serais précipité, mais là, non: je ne le sens pas. A dire vrai il y a plein de choses que je ne sens pas.

16 déc: il faut que je me remue: hier, malgré le beau temps, je ne suis pas sorti, à part pour faire trois courses. En fait, je me suis mis à travailler sur un site que je cherche à moderniser, et j'y suis resté dessus tout l'après-midi. Il est vrai que la partie technique ayant été réalisé à présent il faut que je remplisse avec du contenu: c'est un peu long et rébarbatif, mais il faut que je le fasse avant de pouvoir mettre tout ça en ligne. En plus, il y a tant et tant de choses que je pourrais y mettre que je pars dans tous les sens et je suis obligé de me faire violence pour me limiter sinon je ne vais jamais m'en sortir. Pareil pour le reste: il me reste un tas de bois conséquent à couper et à fendre, les feuilles à ramasser, peut-être couper l'herbe une dernière fois, mettre de l'ordre dans mon atelier, me mettre enfin à fabriquer certains projets au lieu de regarder sans cesse des vidéos sur comment faire, et puis le ménage la cuisine, ces coings que j'ai achetés et que je veux transformer en confiture. Et puis aller apporter mes déchets verts à la déchetterie, et pour cela monter l'attelage sur ma nouvelle voiture. Bref, cela fait beaucoup de choses. Je crois que je vais revenir aux plannings que je me faisais à une époque, afin de mieux répartir les tâches dans la journée. En effet, on ne dirait pas mais tout est une question de timing: si je vais me balader en début d'après-midi, i je peux couper du bois en fin d'après-midi, mais l'inverse est moins faisable car la nuit tombe vite, et autant profiter du soleil pour se balader. 

J'ai dû aller à la grande ville à 40 km d'ici, trois fois cette semaine: une fois parce que j'avais rendez-vous chez ma podologue, le lendemain pour aller chercher mes semelles, et le surlendemain parce que j'avais pas fait gaffe qu'il en manquait une paire ! J'en ai profité pour me balader un peu en voiture, pépère. J'ai bien aimé. J'aurais bien voulu pousser plus loin mais l'après-midi est court. Il m'est venu des tas de réflexion sur la vie actuelle: j'ai repensé que je m'étais dit que lorsque j'arrêterai de travailler j'irai faire un peu de tourisme à droite à gauche en France, allant où le vent me pousserait trouvant, le soir, un petit hôtel pour la nuit, allant au restaurant, pique-niquant, bref, de longues vacances. Et puis rien ne s'est passé comme je le voulais: d'abord, tous ces problèmes de santé, qui m'ont fait réfléchir, et m'ont donné l'appréhension de me balader seul, et puis cette pandémie qui fait que les choses ne seront plus jamais pareilles... drôle d'époque. Pendant un temps, je me suis dit que la situation serait transitoire, mais de plus en plus, je me dis qu'il va falloir apprendre à vivre avec ça tout le reste de notre vie. Heureusement que j'ai arrêté de travailler ! Je devine ce que si j'étais encore en activité je me ferai un sang d'encre. 

Déjà il y a le problème de l'argent: j'essaie de ne pas trop dépenser vu que je n'ai pas de revenu tant que je ne touche pas ma retraite, c'est-à-dire dans 6 mois, et donc je vis sur mes réserves, qui ne seront pas éternelles. Je trouve que le fric si le très vite rien que pour manger...ah et puis c'est vrai qu'il y a l'essence: mine de rien j'ai ma nouvelle voiture depuis la mi-novembre et j'ai déjà fait 1000 km !!! Deux pleins à presque 70 euros: depuis quelques années, sur les conseils d'un garagiste qui m'a dit qu'ainsi j'économiserai mon moteur, je ne prends que de l'essence à fort indice d'octane et de bonne qualité, donc chère. Faut que je me restreigne un peu... ou que je change de qualité d'essence ? J'avais calculé à une époque qu'avec une meilleure qualité d'essence, je faisais plus de km donc au bout du compte, je crois que c'est kif-kif: certes à la pompe on a l'impression de dépenser moins mais sur le long terme, ça ne change rien. Je me rappelle ce que m'a dit un jour un de mes patrons, que j'ai bien aimé:" si je dois vous faire un testament spirituel, ce sera celui-ci: ne jamais sacrifier le long terme au profit du court terme". Il avait raison. 

Maintenant, en ce moment, me reviennent quelques problèmes existentiels, du genre: qu'est-ce que je fous là, quel est mon but dans la vie, en fait, on ne fait qu'attendre que vienne le moment où ce sera fini. J'essaie de faire des trucs que j'aime, mais je renonce petit à petit à faire des trucs dont je rêvais autrefois, car je me rends compte que le physique ne suit plus tout à fait. Par exemple le ski : j'ai toujours été un passionné, si l'on voulait me punir il fallait me priver de ski. Depuis mes problèmes j'ai donc l'appréhension de partir seul, et j'ai en plus l'appréhension de me faire mal. Certaines stations ont déjà ouvert, j'aurais pu me précipiter, surtout vu le beau temps, mais non, j'attends. Quoi ? Je ne sais pas: à dire vrai j'ai rarement commencé à faire du ski en décembre... 

Cette magnifique semaine j'aurais pu aller la passer chez mes frère et soeur et revoir ainsi ma ville natale, dommage: nous sommes jeudi et c'est trop tard, ce sera pour une autre fois...peut-être.

En attendant il n'est pas loin de 13h et je vais me préparer à manger pour pouvoir aller faire une petite balade à pied ensuite.

Au menu ce sera endives braisées, avec une petite tranche de jambon : j'ai une petite envie... tant que j'ai des envies, ça va. 

lundi, novembre 15 2021

le moral repart à la hausse

Ce fus un excellent weekend où je retrouvais ma compagne. Je veux dire que je la retrouvai vraiment: oubliés les petits griefs, les petites rancœurs, cicatrisées, les petites blessures de l'âme. Nous nous sommes retrouvés et c'était bon. Nous nous sommes rendus compte combien nous nous étions manqués la semaine dernière. En effet, après ce retour de vacances, le retour à la vie normale était déjà difficile mais avec la solitude en plus, ça l'était encore davantage.  le moral n'était pas au beau fixe et personnellement je me sentais perturbé:  j'avais des pointes au cœur, des fourmillements dans les mains, des douleurs diffuses, autant de signes de stress que j'ai bien connus autrefois. Nous nous retrouvons ensemble et hop: plus rien.  la manière dont tous ces petits maux psychosomatiques disparaissent m'étonne toujours...

Ma compagne n'avait guère envie de retourner au travail ce matin, et je serai peut-être bien resté moi aussi, mais j'ai songé ensuite, que pendant la semaine, elle travaille et que donc, je ne la verrai que le soir et je serai seul le reste du temps, or au moins, chez moi, j'ai toujours quelque chose à faire j'ai mon petit confort, donc mieux valait pour moi de rentrer.

Le voyage de retour fut bien tranquille: j'appréciai pleinement le confort et la conduite de ma nouvelle voiture, sans trop d'excès de vitesse. Je retrouve enfin un moteur d'une puissance que j'aime.

En rentrant, j'ai pris tous les rendez-vous que je devais : ça, c'est fait, excepté la diététicienne, mais cela, c'est parce que je n'ai pas fini de noter tout ce que je mange dans la semaine: en fait je voudrais me faire un petit bilan, car déjà ainsi je peux voir où je dois faire des efforts et prendre de meilleures habitudes.

Je me suis préparé un petit repas simple avec des légumes que j'avais et un bout de saucisse que je conservais au congélateur, et à présent je vais aller faire une petite sieste avant d'aller à mon rendez-vous chez la podologue pour prendre livraison de mes nouvelles semelles...

La vie n'est pas si mal, après tout.

Tiens ? Le chat tigré du voisin vient faire un tour dans mon jardin. Mimie me manque terriblement... mais je ne suis pas encore prêt à reprendre un chat. Pour l'instant, je me contente de ceux de ma compagne que je vois le week-end. L'une au moins semble m'avoir adopté et se montre de plus en plus familière...

mercredi, novembre 10 2021

Retour de vacances

Nous sommes mercredi. Je suis revenu chez moi il y a 3 jours après 2 semaines de vacances avec ma compagne. Je n'étais pas parti très en forme moralement: une petite crise de colère tout à fait injuste et déplacée de ma compagne m'avait fait douter de mon envie a passer toutes les vacances avec elle, vu tout plein de souvenirs douloureux qui sont remontés à la surface, à la suite de cet incident. Je m'étais pourtant juré que je ne supporterai plus ce genre de chose. J'y suis allé quand même... du coup les premiers jours ont été un peu gâché: j'avais toujours cette ombre dans la tête. Comme pour arranger les choses ce n'était pas la grande forme physiquement: j'avais chopé une rhino-pharyngite carabinée, qui m'a moulu et m'a même donné un peu de fièvre. Je me suis maudit: cela correspond à une petite réunion avec une dizaine de personnes ne portant pas de masque dans une salle fermée, et ne respectant pas les distances. Certains toussaient sans aucune précaution, et voilà le résultat. Moi qui était si content de ne rien avoir attrapé depuis 2 ans. Passons.

Nous avons tout de même fait quelques jolies balades.

Une fois de retour, la première étape fut chez ma compagne ou je restais trois jours pour finir la semaine. J'étais un peu déphasé: petit moral, une impression de vide, de ne pas savoir où j'allais, et du coup toujours les mêmes questions existentielles qui remontent. Et puis je suis tombé sur un bouquin qui m'a emporté et j'ai lu comme un fou pendant 3 jours. Cela m'a fait un bien fou et m'a rappelé que la lecture est une très bonne occupation.

Une fois rentré chez moi, j'étais encore plus déphasé et j'ai passé mon lundi en errements, il a fallu que je me secoue pour aller faire des courses pour manger: mon garde-manger et mon frigo étaient désespérément vides eux aussi.

Mardi j'avais rendez-vous au garage car je changeais de voiture. Une certaine inquiétude ne me lâchait pas... et puis tout s'est bien passé. Par contre, moi qui suis un lecteur de mode d'emploi, j'ai attendu la fin d'après-midi pour m'y mettre: comment on dit, je ne le sentais pas. Beaucoup de questions au sujet de cet achat: j'ai quelques économies mais je ne roule pas sur l'or, aussi était-ce bien raisonnable ? Il est vrai que l'autre commençait à se faire vieille et suite à certains incidents, je commençais à ne plus trop m'y sentir en sécurité. J'ai eu un un peu de mal à m'en séparer: bien que je sache que le garage n'en avait rien à foutre, je l'ai astiquée comme jamais intérieur et extérieur: je me suis surpris à penser que je lui devais bien ça !  Voilà que maintenant je me mets à donner une âme aux objets  ?

Hier soir j'ai regardé la télé jusqu'au petit matin: de vieilles séries policières françaises que j'aime bien, avec de bons acteurs. Bref, il était 4h passées quand je suis allé au lit. Je suis tombé comme une masse. J'avais décidé de ne pas mettre de réveil n'ayant aucune obligation le lendemain. Finalement je me suis réveillé pas si tard que cela : il était 10h. Un mal de tête sourdait dans mon crâne, presque comme une gueule de bois... je suis descendu me faire chauffer l'eau pour le thé vers 11h, à peine, car j'ai la sale habitude, le matin, d'allumer mon téléphone et de regarder les réseaux sociaux. Cela devient réellement une addiction, et il faudra un jour que je me mette à analyser le pourquoi, si je veux pouvoir en sortir... notez bien que quand je suis seul, ça ne dérange personne, mais le problème est que parfois même accompagné, j'ai tendance à y aller trop souvent.

Bref il est à présent midi passées, je ne sais pas trop ce que je vais manger à déjeuner: j'aurais envie de légumes mais je n'en ai pas acheté assez. Je pense que je vais aller faire quelques courses.

Cet après-midi, je verrai comment je suis et selon, je ferai une petite sieste, j'irai me balader, je ferai un peu de ménage et de rangement, surtout là-haut dans ma salle d'ordi: en effet, demain je reçois deux personnes à qui je dois passer la main pour l'administration d'un site que j'ai fabriqué. Je ne sais pas encore si je vais les recevoir au salon avec mon ordinateur portable ou si je les amène dans mon "bureau" où règne un bazar sans nom... en fait je n'ai pas très envie qu'on soit collés les uns contre les autres. Je pense que je vais opter pour l'ordinateur portable mais je vais quand même allumer l'autre au cas où. De toute façons même au salon j'ai du rangement à faire, et même partout: quand tu t'es net et bien rangé c'est vrai que cela influe sur le moral et j'en ai besoin.

Je me disais, que c'est quand même dingue que l'intérieur d'une habitation soit vraiment le reflet de ce qui se passe à l'intérieur de soi...

Hier j'ai quand même été à la bibliothèque municipale et j'ai choisi 4 ouvrages. Pendant mon petit déjeuner, j'ai commencé un bouquin qui, je pense, va me plaire... je le répète souvent mais c'est vrai que quand j'ai arrêté de travailler, j'avais du remords à passer de longs moments dans mon fauteuil à bouquiner... pourquoi du remords alors que je n'ai aucune obligation ? Parce que c'est dommage de rester dedans à bouquiner alors qu'il fait beau dehors ? Et alors ? Où est le problème ?.

Oups il commence à se faire tard: il faut vraiment que j'aille m'acheter des légumes pour manger ce midi, ce soir, demain midi et soir et vendredi

mardi, octobre 26 2021

1 weekend de vacances

Nous sommes partis ce week-end sur la côte basquaise, retrouver ma cousine de Bretagne et son compagnon, que nous n'avions pas revus depuis deux ans, avec tous ces événements de pandémie. J'ai été ravi de les revoir, d'autant que ma cousine a appris il y a un ou deux ans qu'elle avait une sale maladie, qu'ils lui traitent actuellement. Ma cousine si pleine de vie, de deux ans ma benjamine, que j'ai trop peu fréquentée dans notre vie d'adulte...il est vrai qu'elle était très occupée.

J'ai revu aussi notre cousin commun, qui est aussi mon parrain, de 16 ans mon aîné, qui avait d'habitude un comportement assez égoïste et qui, ma foi, a été très correct cette fois-ci. Comme quoi, les gens peuvent changer, même à 78 ans.

Charmant petit week-end si ce n'est que la balade choisie par mon cousin était au dessus des forces du compagnon de ma cousine et de leur amie. Celle que j'avais proposée, moi, était nettement plus à leur portée, mais elle avait l'inconvénient de partir d'un village inaccessible, car en fête.

Le seul point noir de ce week-end vint de ma compagne: elle conduisait, nous ramenant de la balade du lendemain, et se déportait au delà de la ligne blanche, alors qu'une voiture arrivait en face, je lui dis donc de faire attention et se rabattre, mais elle le prit mal, et me répéta plusieurs fois de me taire d'un ton plus qu'acerbe. Derrière, à leur silence soudain, je sentis que tout le monde était gêné. J'étais furieux autant de la réaction de ma compagne que de sa mauvaise foi ensuite. Cela me fit remonter de mauvais souvenirs et me gâcha la fin du week-end. Bien qu'elle m'eut vaguement demandé pardon, en me rajoutant que les critiques la traumatisant !! Et moi ça ne me traumatise pas qu'on m'engueule comme un gamin devant tout le monde ?!!

Quelque chose s'est brisé en moi...

J'en viens à douter que nous finissions notre vie ensemble...

J'ai fait des cauchemars cette nuit...

J'en ai gros sur la patate

mardi, octobre 19 2021

Petit resto

Ayant réalisé qu'il me restait 2 jours de liberté et non pas 1, avant l'arrivée de ma famille, puis ayant constaté que le boucher chez qui je comptais acheter ma viande était fermé, j'ai eu envie de m'offrir un petit repas sur une terrasse accueillante. J'ai donc fait un tour en ville : je voulais changer du dernier où j'étais allé. Heureusement, je connais quelques bonnes adresses.

Je me suis donc retrouvé sur une belle terrasse non loin des berges aménagées du gave. Il n'y avait que deux ou trois tables occupées, lorsque je suis arrivé, mais petit à petit, la terrasse s'est remplie et, bientôt, tout fut complet ou presque. Il y avait là un échantillonnage complet d'actifs, et moins actifs, et même une table qui semblait être une réunion de famille. En face de moi, un petit couple de retraités savourait leur déjeuner. Plus loin, une tablée d'employés de bureau, reconnaissable aux tenues vestimentaires des hommes, toutes sur le même modèle, manque cruel d'individualité, ou obligation du service ? Un certain brouhaha commençait à s'élever

Lâcher prise

Il y a des fois, je me demande pourquoi je bataille pour des trucs qui n'en valent pas la peine ?

Aujourd'hui j'ai lâché prise sur un sujet, je m'en suis lavé les mains parce que après tout ça n'a pas vraiment d'importance, et mon ressenti est si bon que je me demande bien pourquoi je ne l'ai pas fait plus tôt ?!!!  je suis parfois un peu trop têtu, sans doute  ? C'est vrai que j'aime bien avoir raison, et... malheureusement ou heureusement, il s'avère que j'ai souvent raison au bout du compte, à tel point qu'il m'arrive de dire à certaines personnes: "désolé d'avoir raison".Soyons honnête: il m'arrive tout de même parfois d'avoir tort...

Pour cette affaire-ci, je ne me pose plus la question, ou plutôt, je ne veux plus me la poser: après tout, tout cela ne me concerne plus, qu'ils se débrouillent entre eux, je ne fais plus partie de tout cela:  j'ai donné ma démission, il y a plusieurs mois maintenant. On m'a demandé d'assurer l'intérim en attendant de me remplacer, mais j'ai bien l'impression que cela va être du provisoire qui dure, donc j'ai envoyé un petit mail qui devrait brusquer un peu les choses, au moins pour la partie qui m'embête le plus. Pour l'autre, c'est un peu différent, dans le sens où cela concerne une réalisation sur laquelle j'ai planché pendant des mois et que j'ai conçue de A à Z: je n'avais rien trouvé qui existait déjà, et comme toujours en pareil cas, je me suis pris par la main et j'ai conçu le truc moi-même; à dire vrai cela m'etait déjà arrivé par le passé. J'applique pleinement le vieil adage: on n'est jamais si bien servi que par soi-même, et je dois avouer que si cela me prend beaucoup de temps, cela m'apporte aussi beaucoup de satisfaction. Le problème est que je suis un perfectionniste et donc je trouve que le résultat est toujours perfectible, et du coup mon travail n'est jamais terminé... jusqu'au jour où je me lasse et le laisse dans un coin... enfin, c'est manière de parler: je devrais plutôt dire que je laisse courir... jusqu'au jour où je le reprends. J'ai ainsi plusieurs travaux sur le feu. Bien entendu, les utilisateurs, eux, ne s'en rendent pas compte: pour eux, peu importe la manière à partir du moment où cela fonctionne en répondant à leurs besoins... jusqu'à ce que je trouve quelque chose qui leur fasse comprendre qu'ils pouvaient espérer mieux. Bien souvent, en voyant leur réaction, je me dis que le cahier des charges n'était pas complet. Du coup je me pose la question: ne serait-ce pas moi qui devrait rédiger le cahier des charges ? Et pourtant non: ce sont les autres qui connaissent leurs propres besoins. Et encore, je fais cela en amateur bénévole pour passer le temps, parce que j'aime ça.  je me demande si les professionnels se heurtent au même problème  ?  Quand je vois certains systèmes, je me dis que oui... c'est le gros problème: quand un élément de la chaîne n'est pas bon, tout le reste en pâtit. Des fois, je me dis que c'est ce que je pratique en loisir aujourd'hui que j'aurais dû faire comme métier, et puis je réfléchis et je me dis que si ça se trouve, si j'étais obligé de le faire, cela me plairait beaucoup moins, d'autant plus que c'est quand même un peu de du bricolage, ce que je fais: sans doute auprès d'un néophyte, je fais figure d'expert, autant devant un professionnel, je fais figure de petit amateur: il me manque beaucoup de connaissances,  je le sais bien... Et je n'ai pas vraiment envie de faire un effort si grand pour arriver à un niveau professionnel: cela reste un loisir pour moi.

Bon, c'est l'heure d'aller au lit, je regarde la fin de l'épisode du transporteur ( enfin une série pas trop compliquée où il n'est pas besoin de réfléchir) et je vais me coucher...

lundi, octobre 18 2021

journée chaotique

Mon humeur fut pour le moins chaotique ce weekend et aujourd'hui: j'ai chopé une rhinopharyngite, et je n'étais donc pas au mieux de ma forme ce week-end, mais j'étais avec ma chérie, chose que j'apprécie de plus en plus.

Ce matin, lundi, après un weekend enthousiaste où j'ai découvert une évidente - mais combien utile - astuce informatique, ma bonne humeur était devenue morosité. Le contrecoup, sans doute.

Ce matin, je me suis réveillé tôt, mais me suis finalement rendormi, pour me réveiller  ensuite beaucoup plus tard... en fait aujourd'hui je n'ai pas fait grand-chose à part un peu d'ordi, et notamment quelques interventions sur les réseaux sociaux... puis en fin de journée, je me suis un peu secoué, et j'ai décidé d'aller faire un tour à pied. Cela m'a fait le plus grand bien. Pour couronner le tout, en fin de balade, je suis tombé sur une dame de ma connaissance qui revenait de faire les courses, avec qui j'ai un peu discuté et qui m'a finalement invité pour l'apéritif. Nous fûmes très vite rejoints par une de ses amies que je connais aussi. Nous avons parlé de l'association du village dont nous faisons partie tous les trois, puis elles m'ont raconté leurs voyages,  leurs randonnées et notamment celles du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Bref ce fut pendant plus d'une heure, un très bon moment, et je suis sorti de là tout ragaillardi. Comme quoi le contact avec les humains, cela fait du bien.

La journée aurait pu se terminer tout aussi bien, mais... petit hic: j'ai créé, il y a fort longtemps, un groupe privé sur un réseau social, pour une association. J'ai quitté cette association mais pour l'instant je reste administrateur du groupe tant qu'ils n'ont trouvé personne pour me remplacer. Et il se trouve qu'aujourd'hui, un ponte de cette association a demandé à entrer dans le groupe...

La réflexion qui m'est venue en voyant cela est que ce mec était un peu gonflé: je pense qu'il veut avoir la main-mise sur tout, et ça ne m'étonne guère de lui.

Personnellement je ne trouve pas que ce soit une bonne idée, car le groupe n'a pas été créé pour ça mais pour que les les gens puisse discuter tranquilles entre eux, justement sans pontes.

Bien qu'étant de cet avis, je ne suis pas un dictateur et il m'a paru juste de mettre son entrée aux voix... j'attends une semaine ou une quinzaine de votes, et je ferai ce qu'ils auront décidé... Vivement que je passe la main pour ça...

Pour le site, j'ai du mal à m'en séparer: il est vrai que c'est mon bébé, une pure création personnelle. J'ai tout sauvegardé et conservé plusieurs copies: cette création m'aura beaucoup appris, je pense me faire un site personnel dans peu de temps qui ne dépendra d'aucune association. La question est: quoi et sera-t-il autant fréquenté ? Il faut que j'étudie la question afin qu'il soit intéressant pour beaucoup. Ensuite je le couplerai a une page Facebook, par exemple, afin d'en faire la pub...

En attendant, je vais recevoir mes frères et sœurs, puis rendre visite à ma cousine le week-end prochain, pour enfin partir en vacances en suivant mardi prochain. En fait, c'est ce planning chargé et tres continu qui m'a un peu perturbé, je crois: j'aime bien avoir le temps de me retourner entre les étapes, et là ce ne sera pas possible...

Demain, il faut que je mette sur pied un programme précis sinon je sens que cela va me perturber...

jeudi, octobre 14 2021

qu'est-ce que c'est encore que ça ?

Malgré toutes les précautions que je prends en ces époques troublées: masque, lavage de mains, distances, j'ai trouvé le moyen de quand même attraper une rhinopharyngite !!!

Ma compagne me dit que c'est parce que j'ai roulé en voiture les fenêtres ouvertes alors qu'il faisait froid, que j'ai, comme elle le dit, attrapé froid. Seulement, pour autant que je me le rappelle, ce genre de maladie est dûe à un virus, et donc, c'est forcément que quelqu'un qui me l'a refilé... mais qui, et quand ?  peut-être elle, après tout  ? Si ça se trouve, elle était porteuse asymptomatique ? Finalement, à quelque chose malheur est bon : cette pandémie aura fait faire un bon à ma culture médicale; j'étais déjà assez branché médecine, du fait de ma formation, mais tous ces événements m'ont donné envie de reprendre quelques études personnelles: je suis donc allé sur des sites internet (reconnus officiellement) de vulgarisation scientifique et lorsque je ne comprenais pas, j'ai posé mes questions à des professionnels de santé ayant au moins un doctorat de médecine. En effet j'ai tendance à me méfier des gens qui affirment des choses sur la foi de leur expérience, ou de celles de certaines de leurs connaissances: j'ai toujours préféré m'adresser aux pros, directement.

Ce n'est peut-être pas ma compagne, qui m'a contaminé: en effet, il y a un peu plus d'une semaine, j'ai participé à une réunion d'association, sans masque mais avec passe sanitaire, où nous étions un peu trop près, à mon goût, les uns des autres (moins d'un mètre) et quelques-uns toussaient...

Parce que autrement, je ne vois pas où, ni qui...

Enfin, j'espère que ce n'est que la rhinopharyngite: je suis vacciné contre le covid, certes, mais je ne sais pas si le vaccin a réellement fonctionné sur moi... il y a un faible pourcentage de gens sur lesquels ça ne fonctionne pas, et j'espère que ce n'est pas mon cas ? Cela m'ennuierai car, en dehors des dommages qui pourraient exister pour moi, je n'ai pas du tout envie de le refiler à quelqu'un...

Je vois mon toubib demain...

Affaire à suivre...

mardi, octobre 5 2021

Ça faisait longtemps....

Je n'ai pas mis de réveil ce matin, et je me suis réveillé tout seul à 10h30. Il faut dire que je m'étais couché à 3h du matin. Qu'ai-je donc fait pour me coucher si tard, me demanderez vous ? Regarder la télé: un film, puis 2, puis un reportage. Ça va très vite en fait.

Les choses ne vont pas tout à fait comme je le voudrais en ce moment. Enfin non ce n'est pas ça: c'est plutôt que des choses arrivent et tombent sur la tronche sans qu'on puisse rien faire. C'est toujours le parfait amour avec ma compagne, il n'y a qu'un nuage noir qui se profile: on lui a détecté des kystes... En plus cela fait des mois qu'elle tousse comme une malheureuse,  dis-moi que je lui ai dit d'aller consulter et de ne pas laisser traîner et maintenant qu'elle est allée consulter, ils ne trouvent pas d'où ça vient. Enfin si: son médecin généraliste dit que c'est peut être gastrique. Voilà qui m'étonne beaucoup. Je me demande si elle décrit bien comment est sa toux ? En discutant avec elle, je me rends compte qu'elle oublie de dire certaines choses à son médecin.  Je lui ai pourtant répété X fois de noter, afin de ne pas oublier:  personnellement, je fais ça, afin de n'avoir pas à me dire après: oh mince, j'aurais dû dire ça. En plus, je ne sais pas, mais son toubib ne m'inspire pas confiance, du tout:  j'ai eu l'occasion d'aller le voir une fois et il ne m'avait pas fait grande impression. Bref, une inquiétude latente...
Pourra-t-on un jour, être vraiment tranquille et sereins ?

Ça c'est le plus grave.

Ensuite il y a des petits maux:

L'organisme de retraite qui devait m'envoyer un courrier et qui ne l'a pas fait, malgré mon rappel et les affirmations d'une téléphoniste

Quelques travaux d'élagage que j'ai fait faire dans mon jardin et qui me laissent l'impression que je n'aurais peut-être pas dû les faire faire: j'ai la sale impression d'avoir gâché quelque chose: je trouve qu'à présent mon jardin fait moins intime...

La reprise d'une chorale vendredi soir dernier: ok tout le monde a dû présenter son pass sanitaire mais nous n'avons pas porté de masque  puisque c'est autorisé mais les distances n'ont pas du tout été respectées: au lieu de 2 mètres, les gens étaient collés les uns aux autres. En plus, cette reprise m'a profondément déçu: au lieu de chanter comme nous le faisions d'habitude, le président a demandé au chef que nous chantions à l'unisson quelques chansons connues (ou pas) ce genre de chant boyscout au coin du feu (sans feu) ne m'intéresse pas du tout. Il est vrai que le président pensait que les gens ne voudraient pas reprendre et que la chorale allait s'arrêter. Peut-être aurait-il mieux valu ? En plus, un des gars tenait absolument à me serrer la main et moi je n'ai pas voulu, et un moment plus tard, je le vois tousser dans cette même main ! Sans déconner, les gens ne réalisent même pas ce qu'ils font  ! Quand au chef, c'est pire: il tousse devant nous et ne met ni sa main, ni son coude devant la bouche, et ne se détourne même pas. Bon, d'accord, il était à environ 2 m, quand nous chantions, mais après, pendant le pot, il discutait en tête à tête avec quelqu'un et j'ai bien vu qu'il lui toussait dans la figure sans précaution alors qu'il était a moins d'un mètre. J'avais déjà constaté un comportement similaire de sa part précédemment (notamment , lors d'une réunion et ça m'avait revulsé parce que j'étais à côté, et je sortais d'une embolie pulmonaire) et même avant tout ça. Et c'est de gauche et ça se dit altruiste et solidaire ? Mon c.., oui !  Décidément, j'aime de moins en moins ce chef. Nous avons décidé d'espacer les séances, et c'est tant mieux.

Enfin bref, cela m'a beaucoup refroidi: je ne sais pas, si j'irai aux prochaines séances... et avec tout cela comme pour me punir de ne rien avoir osé dire quand aux distances, depuis hier soir, je tousse un peu et ce matin je suis enroué: 3 jours d'incubation pour un rhume, ça colle avec la séance de vendredi, alors que depuis début 2020, je n'avais jamais rien chopé grâce aux gestes barrière, moi qui chaque année faisait au moins 2 ou 3 rhumes. Ça me fait râler. Je me maudis moi-même.

À part cela j'envisage de changer de voiture, parce que je ne me sens plus en sécurité depuis quelque temps avec la mienne qui a plus de 10 ans, et commence à avoir de petits soucis mécaniques.  A l'époque, je n'avais pas pris le modèle exact que je souhaitais, et ce pour deux raisons: j'étais en dépression, je me laissais un peu faire par mon entourage et je me suis laissé influencer par les personnes qui m'ont aidé au financement. Par exemple, je m'étais laissé convaincre de ne pas demander d'attelage au départ, et puis je l'ai fait rajouter après, parce que, oui, j'en avais besoin, ce qui fait que cela m'a coûté plus cher finalement et surtout c'était moins bien fait, et puis je n'ai pas pris le régulateur de vitesse, alors que l'ayant testé dans la voiture de ma compagne, c'est quand même très pratique, et puis le moteur n'était pas aussi puissant que je l'aurais souhaité... à l'époque on m'avait dit: "mais tu n'en n'as vraiment pas besoin ? " Ben si, finalement. Là, j'hésite quand à la puissance du moteur: la voiture que j'ai essayée me paraît plus puissante que la mienne ? Bah: même si j'aime la vitesse, je me suis calmé et puis je n'ai pas envie de me planter,alors peut-être est-il plus sage de ne pas vouloir un moteur encore plus puissant ?

En parallèle, récemment, mes frères et soeur m'ont offert un canapé et un fauteuil, que nous sommes allés choisir ensemble. Mon frère insistait à me dire que la profondeur était trop importante, et que donc ce n'était pas confortable pour lui qui avait de petites jambes. C'était ensuite, disait-il, beaucoup trop long, or puisqu'il était possible de le faire sur mesures, il ne fallait pas s'en priver, d'après lui. Je n'étais pas trop d'accord: la longueur à 10 cm près qu'est-ce que ça pouvait bien changer ?  Mon salon le supportait Quand à la profondeur, ma foi, moi je trouvais l'assise très confortable, et j'avais beau me dire, en mon for intérieur, que ce serait quand même moi l'utilisateur principal tous les jours, tandis que eux, ce serait occasionnel, je les ai écoutés. Le résultat en est tel que je l'avais subodoré: l'équilibre des canapés et fauteuils sont bouleversés, d'autant plus que la mise aux mesures personnalisées a été fait à la salaud: ils ont coupé le bâti, certes, mais la mousse des coussins semble être restée identique, ce qui fait que les housses sont un peu trop étroites, et les coussins sont déformés. En plus la mousse dans un des accoudoirs (sûrement le côté retouché) a été mal mise et donc cet accoudoir est déformé, bref, on aurait mieux fait de laisser les choses telles qu'elles étaient, ainsi que je le souhaitais. Du coup pour moi, c'est très inconfortable: si je ne me cale pas très en arrière (et encore..) je pars en avant, et si je m'allonge sur le canapé, je risque d'en tomber.  Je n'ai pas trop insisté, par délicatesse, vu que c'était un cadeau, mais mon frère et ma sœur ont quand même constaté, après, qu'effectivement, ce n'était pas top. Du coup,  même en le bricolant un peu, j'ai souvent mal au dos sur ce fauteuil et j'ai perdu le plaisir de m'allonger sur le canapé. Heureusement, j'ai gardé mon ancien fauteuil que j'ai mis dans ma chambre, et de temps en temps je m'y assois pour bouquiner. Tout cela pour dire que la prochaine fois,  il ne faut pas que je me laisse pas faire. Enfin, c'est cela l'inconvénient d'être dépendant  de quelqu'un, financièrement. Vivement que je sois officiellement à la retraite et que je touche ma pension ! Plus qu'un an...

Midi et demi, et je suis encore couché... ce matin j'avais complètement oublié que j'avais rendez-vous chez la kiné, j'ai téléphoné pour présenter mes excuses. Pourquoi la kiné ? Un petit mal que je traîne depuis des mois: une contracture du trapèze qui de temps en temps, lorsque je marche un peu, me gêne fortement, allant jusqu'à m'empêcher de m'endormir le soir: obligé de prendre des cachets pour que cela passe.

Ah ben encore une fois, cela m'a fait du bien de coucher tout cela par écrit..
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Bon, il va quand même falloir que je me lève: je dois aller en ville pour faire deux courses, j'ai une lessive à faire, du repassage, du ménage, et accessoirement, il faut aussi que je mange un peu... encore que là, curieusement, je n'ai pas très faim, mais comme on dit: l'appétit vient en mangeant. J'ai froid,  j'ai un peu mal aux jambes, je resterai bien sous la couette...

vendredi, septembre 17 2021

Ménage

Ces derniers temps, j'ai entrepris  un grand nettoyage par le vide !  j'ai déjà balancé des tas de magazines, de vieilles pub, des pages découpées dans des revues, datant, pour certaines, de mon enfance, mais aussi des tas de photos. Ce n'est pas que je renie mon passé, mais regarder certaines vieilles photos ne me fait pas forcément du bien: il est grand temps que j'arrête de penser à ce passé, et jeter des photos est pour moi un geste symbolique fort. De la même manière, j'ai donné des vieux bouquins, bandes dessinées et autres: autant que cela serve à d'autres. Après, il faudra que je m'attaque au gros morceau: depuis plus de 2 ans que j'ai arrêté de bosser, je n'ai toujours pas classé, ni trié et rangé mes papiers professionnels. Hier, j'ai balancé quelques très vieux objets en rapport avec mon job, trouvés dans une boîte et tout abîmée, bien que  n'ayant jamais servis. Pourquoi est-ce que je gardais cela ? Le boulot que je faisais, ne m'intéresse plus du tout, et je n'en ai aucune nostalgie, ni envie de me replonger dedans. Donc: out ! Poubelle ! Et là-haut, dans la pièce que j'ai aménagée en bureau et qui contient toutes mes archives, je pense que, là aussi, il va y avoir du vide de fait.
Autrement, cette semaine, ça n'a pas été top... je me suis couché très tard, mon record étant 4 heures du matin. Du coup, très vaseux le lendemain, même en me levant le plus tard possible: à dire vrai j'ai beaucoup de mal à dépasser 10h du matin: c'est le plus tard que je me réveille en général. Tout change: quand je pense 4 fois je pouvais aller jusqu'à midi et plus... Après, il me faut une sieste l'après-midi, sinon je suis au radar.
Pourquoi me coucher si tard ? L'informatique ! En effet, j'ai entrepris le remaniement de certains sites et quand je suis là-dedans, je ne vois pas le temps passer. Comme pour arranger les choses, il a plu des cordes, et donc difficile d'aller se balader. Je me suis quand même fichu un coup de pied, hier, pour aller faire un tour.
J'ai toujours ces douleurs dans le bas des mollets le matin.  j'ai été voir mon toubib, mais je suis tombé sur une remplaçante qui a pris l'avis d'un autre docteur, mais bon on n'a pas su me dire d'où ça venait...
À part cela, j'ai très mal mangé cette semaine...
En effet, vu que je laisse passer les heures, je mange à n'importe quelle heure et surtout n'importe quoi: des biscuits, des trucs sucrés, beaucoup de fromage, des crackers, des petits pains grillés, bref rien de très diététique. Du coup, je me sens l'estomac en vrac,  et, du coup, moralement, ce n'est pas top non plus: cette semaine, j'ai, à nouveau, un sentiment de mal être... décidément, c'est vraiment cyclique chez moi.
Aujourd'hui, j'ai fait un vrai repas, à la bonne heure: poisson, courgettes, fruit.  j'étais allé faire un petit tour, avant. Il fait grand soleil, et cela va tout de suite beaucoup mieux.
Je m'étais dit que je ne ferai pas la sieste aujourd'hui, mais voilà je me suis couché à 2h du matin et réveillé à 9h, et là maintenant à 14h je me sens fatigué, donc je vais aller dormir 1h, tant pis.
Après, je ne sais pas ce que je ferais mais ce qui est sûr, c'est que ce soir, je vais chez ma chérie. En fait, tout va mieux quand je suis avec elle.
Tout d'un coup je me dis que j'ai froid ?
mais je réalise que c'est normal parce que j'ai laissé la fenêtre ouverte...
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mardi, août 31 2021

Retour chez moi

Après environ 2 mois passés avec ma compagne, je reviens enfin chez moi. Je dis enfin, mais je n'avais pas tant envie que cela de revenir: nous étions vraiment bien ensemble.  seulement, c'est mercredi, la rentrée scolaire et elle doit aller travailler. J'ai bien vu que ce n'était pas de gaieté de cœur pour elle, non plus, mais elle préférait être seule pour les deux derniers jours, afin de se préparer, et pour cela, je la comprends. Après, il faut de toutes façons que je me réhabitue à vivre un peu seul, parce que, lorsqu'elle aura repris, dans la journée, je ne pourrai pas être avec elle et il faut donc que j'organise ma vie de mon côté. Je ne me déplaîs pas chez elle, mais quitte à rester seul, j'aime autant que cela soit chez moi où j'ai tous mes repères et mes petites habitudes. J'ai commencé à envisager à m'inscrire dans un club de balade dans la semaine afin d'avoir au moins un jour occupé et ne pas perdre la forme, mais j'ai l'impression que les balades en montagne sont costauds pour la plupart, or, ai-je suffisamment la forme pour suivre ? Il faut que j'essaie : je verrai bien.

Pour l'instant, j'ai du boulot dans le jardin, ne serait-ce que tondre... bon et puis il faut aussi que je me remette à faire la cuisine, et à trouver des idées de repas, donc faire des courses.

Le moteur de pompe du voisin fait toujours autant de bruit, je l'entends surtout quand je suis dans mon jardin. Je n'ai pas envie de me prendre la tête comme avant les vacances: je ne veux pas être obsédé par ce bruit, au point de tendre sans cesse l'oreille pour voir si je l'entends:  tant que l'histoire n'est pas  résolue, je sais que le bruit est là - tout comme d'autres bruits plus lointains - s'il me gêne trop, je rentre, ou je vais faire un tour, mais si je suis absorbé par ce que je fais, je n'y prête pas attention. Je veux lâcher prise.
Il faudra juste que je tope le voisin à l'occasion pour le lui dire, mais je n'ai pas envie d'aller frapper chez lui, exprès pour cela.

Hier nous avons mangé au restaurant pour la première fois depuis plus d'un an. Cela fait du bien, même si mon estomac est un peu dérangé, ce matin. J'ai rencontré l'élagueur: c'est vrai qu'il y a aussi celui-ci qui doit venir me couper un arbre...

Je vais me faire un petit programme, sinon je ne vais rien faire, je le sais bien. Ce n'est pas que j'ai beaucoup d'obligations mais quand même il faut un minimum pour que je me sente bien, ne serait-ce qu'aller chercher des bouquins à la bibliothèque. Mes principales activités sont : me promener, lire, faire les courses, faire la cuisine, faire du ménage et de la lessive, et faire aussi un peu de jardinage et aller à la déchetterie. Après, je peux rajouter faire un peu d'informatique, écrire, trier des photos et raconter. Il me manque de pouvoir aller faire un tour sur une terrasse de café, rencontrer des gens avec qui discuter: à une époque, quand j'étais en activité, je faisais cela le dimanche matin, et cela me plaisait bien.

J'aurais pu inviter mes frère et sœur, dès que je suis rentré chez moi, mais j'ai bien envie de passer cette première semaine tranquille, et de toute façon oui, je crois qu'ils sont occupés cette semaine. Je les ai quand même appelé pour avoir et donner des nouvelles: j'ai eu ma sœur, on a parlé un peu de tout et de rien et cela m'a fait du bien. Je pense que j'irai passer 2 ou 3 jours dans ma ville natale chez eux un de ces quatre : c'est une envie qu'il m'a pris, il n'y a pas longtemps.

Pour l'instant, je vais aller prendre un petit-déjeuner léger : un bon thé au lait me suffira, et puis, j'irai sans doute faire quelques courses  ? Quoique je me dis que j'ai suffisamment de courgettes, concombres, carottes, pommes de terre, poivrons et piments du jardin pour soutenir un siège. Un peu de poisson peut-être ? J'avais l'habitude à une époque de toujours avoir du poisson surgelé dans mon congélateur, et je pense que je vais reprendre cette habitude: la viande me tente moins depuis quelques temps, peut-être est-ce parce que ma compagne n'en mange jamais ?  oui, je pense que je vais aller acheter du poisson.

Et puis, surtout je vais aller faire un tour, en ville ou bien à la campagne. Ah et puis, il faut que je trouve d'autres balades, pour quand mes frère et soeur viennent... je m'étais dit aussi que je voulais m'abonner à ce site de rando pour pouvoir préparer mes balades: environ 30 € par an, ce n'est pas la mer à boire.

Ah, et puis j'ai aussi ce site que je remanie, et que j'ai commencé hier soir, et que c'est finalement le gros bazar, et qu'il faut que je le termine afin qu'il soit opérationnel assez vite.

Mais donc pour commencer, je lance une lessive et je fais mon thé au lait

dimanche, août 29 2021

Plus de 12 ans après....

... Je rêve encore à feu mon épouse qui piochait dans la caisse, et les tourments que cela me causait, à moi, qui suis d'une rigoureuse honnêteté...

jeudi, août 26 2021

Passer le temps

Parfois, je me demande ce que l'on fiche sur terre, quel est le but de la vie, bref des tas de conneries dans ce genre: je me pose des problèmes existentiels. Généralement, c'est parce que je m'ennuie un peu, ou parce que j'ai quelques soucis qui me tarabustent l'esprit.

Il est vrai que je ne travaille plus, et suis donc improductif.

Toutefois, j'ai quelques moments de lucidité pendant lesquels j'arrive à apprécier la vie. Dans ces moments ma journée s'articule ainsi: je me lève à l'heure où mon corps se réveille sans contrainte, entendez par là: sans réveil-matin. Dès lors, ma journée va s'articuler autour de plusieurs activités, dont la principale est la lecture.

Que ferai-je sans la lecture ? La lecture permet de passer le temps en s'évadant: on se retrouve plongé dans le monde du livre et plus rien n'existe autour, c'est un voyage assis dans un fauteuil. Autre activité: l'entretien de la maison, du jardin, le bricolage; si ces travaux sont créatifs, c'est bien, s'ils sont harassants, c'est encore mieux: j'apprécierais d'autant plus, par la suite, un bon repas ou une boisson, lentement sirotée sur un siège, à l'ombre. Dans ces moments là, me reviennent mes lectures sur la paysannerie d'autrefois: le dur labeur, la sueur, le litron de rouge au frais, le quignon de pain et le morceau de fromage, quand ce n'est pas un petit plat longuement mijoté, dont on a plaisir à déguster la sauce en y trempant un morceau de pain. Parlant de cuisine, il y a aussi la recherche: que va-t-on faire à manger aujourd'hui ? Puis, les courses et la réalisation de ce petit plat... Il ne faut pas renier ces petits plaisirs simples.

Après, il y a aussi les balades à la campagne: marcher, contempler, écouter le silence, et la pulsation du monde... et puis écrire aussi, décrire tout cela.

Lire un magazine, admirer les photos, laisser affluer les souvenirs qu'ils évoquent:  pas plus tard que ce matin, la vision d'une campagne enneigée  à fait remonter en moi des souvenirs diffus: paysage, neige qui crisse sous les pas, neige qui fond, et d'un seul coup, pfuit ! Envolés, les souvenirs...

La lecture, encore, pour alimenter l'imaginaire.

Parfois une rencontre, une relation, un copain, un ami, quelques mots échangés

vendredi, août 20 2021

C'est la rentrée

Il fait beau, ce vendredi, mais ça sent la rentrée...
Je sens le stress de ma compagne qui commence à monter, et c'est un signe: oui la rentrée est proche.

Je vais faire une course , à pied, en ville et ça sent la rentrée: quelques feuilles mortes jonchent le sol, les gens s'activent à droite et à gauche. Je suis rentré chez moi, hier, et ça aussi c'est un signe.

Ça ne me dérangerait pas plus que cela, si je n'avais qu'un petit problème à régler avec mon voisin: il a installé un nouveau mode de filtration sur sa piscine hors sol, et le moteur de sa pompe émet un petit sifflement continu, que parfois il m'arrive d'entendre de chez moi lorsque j'ouvre les fenêtres. Alors bien sûr le nombre de décibels n'est pas extrêmement élevé mais ce sifflement est quand même légèrement entêtant quand on l'entend toute la journée: je suis souvent dehors au jardin, et par exemple, lorsque je suis dehors dans mon potager à sarcler, soigner mes plantations je l'entends plein pot ! Je veux déguster une petite bière dehors après l'effort, je veux déjeuner ou dîner dehors, je l'entends, je veux regarder les étoiles le soir, je l'entends. Il est vrai que cela dépend des jours: ce doit être aussi selon le vent. Au début des mois de congé, je m'étais dit que j'allais le lui signaler, et puis je devais partir loin en séjour,  et je me suis dit que je verrai cela à ma rentrée. Malheureusement, lui est parti le lendemain de ma rentrée,  couvrant soigneusement sa piscine, mais laissant la pompe tourner !  voilà que j'étais obligé de subir ce désagrément sans rien pouvoir faire... Ma foi, j'ai décidé de prolonger mon séjour chez ma compagne. Je suis revenu hier. Aujourd'hui en allant faire les courses, nous avons vu que le voisin était revenu... je dois donc prendre mon courage à deux mains et aller le voir. Je m'étais dit que j'allais le toper dans son jardin à l'occasion afin de lui en parler gentiment et ne pas trop formaliser la chose: contrairement à mon frangin, je suis persuadé que selon le ton que l'on emploie avec les gens, ils peuvent se montrer plus ou moins compréhensifs. Mon frère, lui, est plutôt du genre rentre-dedans et plutôt agressivement: il dit que ces gens-là ne comprennent que cela. Peut-être...et peut-être pas. J'ai encore quelques illusions. Toujours est-il, qu'il faut que je m'arme de courage et que j'y aille, sinon ça va me pourrir la vie....

ce qui m'a un peu énervé, je dois dire, c'est que mon frangin à qui j'en avais parlé, m'a appelé le jour de mon départ en vacances alors que j'étais déjà sur la route pour me rappeler cette histoire de moteur alors que je commençais déjà à l'oublier. Bon ça partait d'une bonne intention, je le sais: il voulait me dire qu'on aurait des moyens de pression, mais ça m'a énervé quand même ( d'autant plus qu'on s'aperçoit aujourd'hui, qu'on a pas tant de moyens de pression que ça) . Le problème, c'est qu'au retour, je venais à peine de débarquer chez moi, qu'il m'appelle et pour me remettre encore cette histoire sur le tapis, et qu'il fallait que je fasse quelque chose très vite. Là aussi, je dois dire que cela m'a passablement énervé, car  je venais juste de rentrer et j'avais autre chose à penser ce jour-là, et je n'avais pas envie de replonger de suite dans les problèmes de cet ordre. Là aussi cela partait d'une bonne intention, mais n'empêche que ça m'a énervé. Quand je pense que bien souvent il a eu dit à ma sœur: oublie un peu. Bon évidemment plus je laisse traîner et pire c'est: une fois que j'aurais agi, cela ira sûrement mieux...ou pas. À dire vrai, c'est le ou pas qui m'ennuie: si j'étais sûr que mon voisin allait me dire "oh mais bien sûr monsieur, toutes mes excuses, je vais faire ça de suite, aucun problème" je ne m'en ferais pas autant. Le problème est que je ne suis pas sûr du tout que ce con va me dire ça, vu la réaction qu'il avait eu la dernière fois.

À part cela je recommence à me poser quelques questions existentielles... des fois, je me dis que lorsqu'on est à la retraite, ou quasiment, on se retrouve à devoir passer le temps en attendant...
En attendant quoi, d'ailleurs ? Et passer le temps en faisant quoi ? Se promener, jardiner, bricoler, rien de vraiment constructif, ça ne va pas chercher loin. Lorsque j'étais encore en activité, je me disais que lorsque je serai à la retraite, je pourrais voyager partout en France: je prendrai ma voiture et je roulerais le plus loin que je pourrais, je trouverai une chambre dans un hôtel pour la nuit, je resterai le temps qui me plairait, puis je repartirais. Seulement, ça ne se passe pas tout à fait comme cela: d'une part, tout seul, ce n'est pas très évident, du moins pour moi: je manque cruellement d'enthousiasme, lorsque je suis seul. Et puis j'ai rencontré ma compagne - ce qui était beaucoup mieux - ma compagne, qui, elle, travaille encore, et donc pendant qu'elle travaille, il faut bien que je m'occupe... alors parfois je reçois mes frères et soeur. Du coup, je n'ai pas vraiment de temps vraiment libre à moi. Mais pour faire quoi ? Est-ce vraiment un mal ? Et puis il y a eu mes problèmes de santé, qui font que je suis, aujourd'hui, beaucoup moins serein quand je suis seul:  je n'ose plus trop aller me balader loin, tout seul, par exemple:  je n'aurais pas envie d'agoniser tout seul dans un coin perdu de la campagne ou de la montagne...

Et puis, il y a eu ce foutu virus qui a mis le bazar dans nos vies, limitant nos déplacements, limitant nos relations avec les autres.  

Du coup, je suis un peu perdu...
Alors, je me laisse aller, et porter par les courants...

Je continue ma vie pépère, en ne faisant pas grand-chose. Mais que faire ?

Des fois je me demande si je ne devrais pas aller voir un psy...
Il me manque d'avoir une activité prenante, une passion... je dis ça et pourtant j'ai des passions: l'informatique, l'écriture, tout comme je songe parfois à me remettre au dessin, à aménager mon atelier et imaginer toutes ces inventions auxquelles je rêvais, seulement voilà, certains jours je n'ai envie de rien.

Et tout d'un coup, je me rappelle que je voulais aller à la bibliothèque, que j'ai un coin de jardin qu'il me reste à tondre, que j'ai des trucs à amener à la déchetterie, sans oublier le ménage dans toute la maison. Si je voulais, j'aurais plein de choses à faire...

Je vais commencer par la bibliothèque, je crois parce qu'il fait un peu chaud pour la tonte.

samedi, août 7 2021

Retour de vacances

Nous sommes partis en vacances dans les Alpes avec mon amie. Beaucoup de rando, de paysages, de fleurs, de sueur et de fatigue. J'ai adoré...
Sauf que....mon esprit était souvent occupé par mon passé amoureux qui venait me tourmenter: les souvenirs revenaient tourner et retourner, se mélangeant à l'imagination. A dire vrai ils devenaient quelque peu envahissants
Je dois être en manque, physiquement. Il est vrai que cela fait plus d'un mois que nous n'avons pas eu de rapport, et la dernière fois, ce fut un fiasco pour moi, même si pour elle ce fut bien: je démarre, tout feu tout flamme, et puis elle tarde et je me concentre sur elle pour qu'elle monte, et du coup, c'est moi qui redescend, et je n'arrive pas à remonter. Ça me frustre un peu, mais bon, quand je vois qu'elle, elle arrive au bout, cela me satisfait tout de même quelque part. On dit que l'homme est un animal triste après l'amour, c'est vrai.

Seulement après, pour compenser, j'ai l'imagination qui galope, et parfois même je me fais des films.

Du coup, je me demande ce que sont devenues certaines ex: je ne crois pas avoir gardé leurs coordonnées. Est-ce dommage ? Je ne crois pas : le passé est passé

Le problème est que je ne me suis pas détendu autant que j'aurais pu et là, j'aspire un peu à la solitude pour faire le point, pour penser ou écrire sans avoir à me surveiller, échapper à cette tension...

Tout à la fois que je redoute un peu cette solitude: ne veux pas me retrouver confronté à un certain vide, et surtout à certaines choses que j'ai fui, comme par exemple le bruit du voisin. Et puis tous ces problèmes existentiels que je me crée alors qu'il me suffit de me laisser vivre: car, au fond, je n'ai pas vraiment de réels problèmes.

À dire vrai, je crois que j'ai envie de revoir d'autres gens, parler avec eux, des copains, des copines, de simples relations, la vie, quoi.

Nous sommes chez ma compagne, et elle, a repris sa vie; j'ai un peu l'impression que si je n'étais pas là, cela ne changerait pas grand-chose pour elle: elle fait ce qu'elle fait d'habitude, ce qu'elle pense devoir faire: tonte, ménage, etc, et j'ai un peu l'impression d'être la cinquième roue du carrosse. En fait, quand je serai rentré chez moi, moi aussi j'aurais certaines tâches à faire: les mêmes, en fait, en plus gros, vu que c'est plus grand de chez moi, jardin ou maison.

En attendant, je bouquine pour m'évader,  je me cache pour écrire, et je fais de grandes siestes...

vendredi, août 6 2021

Perdu

Je suis assis sur le canapé chez ma copine et je navigue sur le net lorsque tout à coup, j'ai un petit moment de panique: j'ai un trou de mémoire !  Que fais-je là ? D'où venons-nous ? 😳

Zut, j'espère que je n'ai pas Alzheimer comme mon père 😱

J'ai souvenir de la tante de ma compagne, chez qui nous étions... je suis obligé de faire un effort pour me rappeler où c'était... ça y est, j'ai retrouvé le nom de la ville...

J'entends ma compagne qui arrive..
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samedi, juillet 24 2021

Vacances part1

Je n'ai pas un  grand courage pour ces vacances... je ressens une grande lassitude morale et physique. Alors, est-ce que je suis réellement fatigué physiquement bien est-ce dans la tête ? Je ne me vois pas marcher toute la journée avec un sac à dos, mais enfin il me semble que les années précédentes ce n'était pas le cas non plus, et pourtant, je l'ai fait finalement avec plaisir.

Ma compagne est adorable. J'ai envie de lui faire plaisir.

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