Ayant réalisé qu'il me restait 2 jours de liberté et non pas 1, avant l'arrivée de ma famille, puis ayant constaté que le boucher chez qui je comptais acheter ma viande était fermé, j'ai eu envie de m'offrir un petit repas sur une terrasse accueillante. J'ai donc fait un tour en ville : je voulais changer du dernier où j'étais allé. Heureusement, je connais quelques bonnes adresses.

Je me suis donc retrouvé sur une belle terrasse non loin des berges aménagées du gave. Il n'y avait que deux ou trois tables occupées, lorsque je suis arrivé, mais petit à petit, la terrasse s'est remplie et, bientôt, tout fut complet ou presque. Il y avait là un échantillonnage complet d'actifs, et moins actifs, et même une table qui semblait être une réunion de famille. En face de moi, un petit couple de retraités savourait leur déjeuner. Plus loin, une tablée d'employés de bureau, reconnaissable aux tenues vestimentaires des hommes, toutes sur le même modèle, manque cruel d'individualité, ou obligation du service ? Un certain brouhaha commençait à s'élever