Ce matin je me réveille avec le cœur au bord des lèvres, et toute tentative pour me lever me donne des vertiges, et de plus je transpire comme un malheureux.... j'arrive à me traîner aux toilettes qui heureusement sont à la porte en face de ma chambre... et là je me rends compte que j'ai une diarrhée monstrueuse, qui s'accompagne de ce qui se passe qui me laisse dire que j'aurais dû prendre, en plus, une bassine pour dégobiller plus facilement. Finalement j'arrive à me retenir de vomir, mais, prudemment, j'attrape un récipient en passant à la salle de bain, avant de me recoucher.  j'attrape aussi une serviette pour éponger mon front et une autre pour protéger le lit au cas où. Je me rends compte que je respire fort et vite et que je suis vraiment en nage. Un souvenir me traverse l'esprit: la tourista que j'ai chopé quand je suis allé au Maroc ( j'avais eu le malheur de boire de l'eau au robinet). Je me recouche donc. Ça ne va pas du tout, les nausées ne s'arrangent pas. Au Grand Mont des grands moyens je me dis que si je vomis ça va m'arranger un peu les choses. Je me penche au-dessus de mon bloc j'ai quelques hauts le cœur mais pas grand-chose ne sort. J'ai dans la bouche, le petit goût des biscuits que j'ai mangé avant de me coucher hier soir. Rien que l'idée d'en remanger me redonne la nausée. Je me demande comment j'ai chopé ça ? Hier soir je n'avais pas très faim et j'ai mangé des fruits des abricots et des pêches dont j'ai lavé pourtant la peau.... je repense à ce petit resto en galerie commerciale, où j'ai été manger avant d'aller à mon rendez-vous de l'après-midi: j'avais demandé une viande à point, or elle m'est arrivée plutôt bien cuite et surtout extrêmement salée. Je ne sais pas pourquoi je me persuade bientôt que c'est de là que ça vient. Enfin si, je sais pourquoi: j'avais eu un doute, au moment, mais voilà: je n'avais pas trop le temps, et il n'y en avait pas d'autres à la ronde. Peut-être aurais-je finalement dû aller au Macdo à côté, après tout ? Je me rappelais y avoir mangé, il y a quelques années... Sans doute est-ce pour cela que le soir je n'avais pas une grande faim.

En plus, aujourd'hui, ça tombe mal, car un artisan doit venir me faire un devis pour un petit travail. Et en plus j'avais prévu d'inviter des amis pour le café cet après-midi... après encore deux ou trois passages aux toilettes , je vais me nettoyer et je m'habille. J'ai les jambes en coton. Je bois un peu d'eau au robinet. J'essaie de dissimuler la protection d'un gant de toilette roulé en boule au cas où je n'arrive pas à me retenir ou que je n'arrive pas à temps aux WC lorsque l'artisan sera là...

Heureusement tout se passe bien,  si ce n'est que j'ai des poussées de suées, encore des nausées, et je suis à un moment, obligé de courir aux WC. Je me rends compte que j'ai la voix comme enrouée ?  j'essaie de lutter, car je sens presque comme si j'allais me trouver mal. Du coup je ne discute pas autant que j'aurais voulu avec l'artisan, d'autant que je l'ai fait venir pour arranger des Velux existants et il ne fait pas cette marque alors que je l'ai trouvé sur internet en faisant des recherches sur cette marque... honnêtement, il me parle d'un volet roulant qui serait le plus efficace mais qu' il ne pourra faire, n'étant pas charpentier, vu qu'il n'est pas habilité à monter sur un toit. Il me promet de demander à une de ses connaissances. Sa tête ne m'est pas complètement inconnue, et lui il me reconnaît carrément... c'est fou ça, pourquoi tout le monde me reconnaît, et que moi je ne les reconnais pas  ? J'ai souvent observé ça. Lors d'un stage de vente, on m'avait dit que j'étais du genre à marquer,  probablement en partie parce qu'il se dégageait de moi une forte empathie. Je vais finir par le croire...

Quand le gars est parti, vers onze heures, je remplis ma gourde à la cuisine en bas et je remonte me coucher. J'ai froid à présent: je laisse la fenêtre ouverte, mais je me rajoute ma couverture... Je me réveille à seize heures. J'ai soif je finis ma gourde où il n'y a plus qu'une petite goutte. Je me dis qu'il faut quand même que j'absorbe quelque chose parce que je me sens très faible. Je descends à la cuisine. L'image de riz et d'eau de riz bien cuit que me faisait parfois ma mère lorsque j'avais des problèmes gastriques, me vient. Je fais une recherche sur mon smartphone pour savoir qu'est-ce qu'il faut faire dans mon cas. Je tombe sur un site officiel ( je ne fais pas confiance aux recettes de grand-mère) qui me parle effectivement de riz bien cuit de légumes bien cuits de potage et de fruits pelés. Je décide donc de me faire cuire du riz et également de faire ma soupe que j'ai eu la flemme de faire hier, alors que j'avais spécialement acheté les légumes pour cela. Seul l'image du riz m'empêche d'avoir des nausées, je me dis donc que c'est bon. Je m'occupe, je fais chauffer l'eau, je pèle mes légumes et les découpe finement pour la soupe. Mon riz est cuit, je ne vide pas l'eau, je vais la consommer...en plus j'aime bien ça.
Je vais ma soupe à cuire enfin. Je mets le riz dans une assiette pour qu'il refroidisse. Je regarde l'horloge: il est 17h. Purée, je suis complètement décalé ! Je me dis que ce n'est pas bien grave vu que je n'ai aucune obligation. C'était une journée pourrie, et demain ça ira mieux.
J'ai mangé lentement mon riz et je l'ai beaucoup apprécié. Je me pèle une banane et je la mange lentement. Je sens que ça va mieux dans mon estomac, même si ce n'est pas encore ça.
Le temps est maussade vu l'éclairage me demande même s'il ne va pas pleuvoir. J'ai un peu frais. J'ai retrouvé mon thermomètre électronique et me suis mesuré ma température: tout est OK. Je me rends compte que hier j'avais oublié de marquer des trucs sur ma liste de courses... je verrai ça demain.