Exutoire

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mardi, juin 6 2023

Creux de vague

Et bien finalement, mon creux de vague n'arrive qu'un mois plus tard : depuis deux ou trois jours, un vague découragement me saisit , et un rien m'énerve... Il faut dire qu'il y a une suite d'événements plutôt négatifs: d'abord, mon genou qui me fait de plus en plus souvent mal. J'en parle à mon docteur, qui me donne une lettre pour un rhumatologue et je m'aperçois qu'il n'a pas du tout compris de quelle jambe il s'agissait ! Cela a quand même de quoi énerver, non ? D'autant que cela fait deux ou trois fois que j'ai l'impression qu'il ne m'écoute pas bien, ou qu'il ne me comprend pas . La conséquence en est que je ne marche presque plus, et que je m'inquiète quelque peu pour l'avenir.

Et puis il y a eu ce coup de l'entrepreneur que j'ai fait venir pour voir ce qu'il serait possible de faire pour rendre cette maison plus confortable question humidité et isolation et qui m'a complètement découragé vu le prix quasiment égal à celui de la maison: du coup je laisse tomber

S'ajoute à cela l'annulation d'une répétition par un chef de cœur à seulement 15 jours d'un concert, alors qu'à mon avis nous ne sommes pas au point. Moi qui commençais à apprécier ce chef, il redescend brutalement brutalement dans mon estime. 

Je désespère un peu de trouver une chorale digne de ce nom dans laquelle j'aurai plaisir à chanter. Pour l'instant dans les deux que je fréquente, ce n'est pas ça du tout : dans l'une, le chef est un fumiste, et dans l'autre, apparemment les choristes hommes n'ont pas envie de faire d'effort. Pour certains, je me demande vraiment qu'est-ce qu'ils viennent chercher ? Et puis donc apparemment ça ne les dérange pas du tout de retarder tout le monde. Franchement cela me donne envie d'envoyer tout balancer. Je ne reste qu'à cause de certaines personnes que j'apprécie, mais franchement, je ne m'éclate pas.

Ensuite le temps : on ne peut rien prévoir en ce moment à cause de lui: déjà une activité qui devait se passer en soirée a été annulée (d'un côté, heureusement pour mou, vu que ma jambe m'aurait embêté) . Il est clair que quand il fait beau, le moral est meilleur.

Ensuite, je change de téléphone et j'en prends un qui n'est pas donné et qui me paraissait remplir les conditions que je voulais, or pour l'instant, je ne le trouve pas très pratique. J'espère que ce n'est qu'une question d'habitude ?

Question informatique, j'ai l'impression que je suis arrivé à un ras-le-bol, car là maintenant, j'ai du mal à aligner deux idées à la suite : j'ai un petit boulot à faire, et j'ai du mal à m'y mettre, ça me paraîtrait presque insurmontable.

S'ajoute à cela un état un peu nauséeux de temps en temps qui n'arrange pas les choses.

Ah et puis j'ai oublié mes problèmes d'œil sec qui font que bien souvent je vois moins bien. Il faut que je pense à prendre rendez-vous

Je sens bien que moralement. Je ne suis pas au top, car de temps en temps certaines choses me feraient presque venir les larmes aux yeux, et cela, je sais que ce n'est pas bon signe...

Le seul point positif dans tout cela est ma compagne qui est vraiment mon rayon de soleil. Mais je crois qu'elle non plus n'est pas au top.

Aïe. Je viens de bouger un peu et je sens la douleur dans ma jambe qui se réveille.

Allez il faut que je me remue : j'ai des courses à faire pour préparer ma soupe, mes exercices d'assouplissement à faire, ma séance de vélo bon ménage tout un programme que je me suis fait et auquel je dois me tenir. Ça ira mieux après j'espère.

Je me suis relu et j'ai essayé de corriger les fautes mais il se peut qu'il en reste quelques-unes, vous m'en excuserez. C'est que la plupart du temps, j'utilise la saisie vocale, cela va plus vite et je peux aller au fil de mes idées. Seulement ça saisi n'est pas parfaite. Beaucoup de mots ne sont pas orthographiés comme il faut et quand à la grammaire , je n'en parle même pas ! Et puis bon, ces textes ne soit pas au départ destinés au public, mais surtout à moi parce que ça me permet de faire comme si je parlais à un ami. J'ai peu d'ami (e)s avec qui je puisse discuter. Que dis-je, peu ? En fait, je n'en ai qu'une, et encore je ne lui raconte pas tout. Vous me direz que j'ai aussi ma compagne ? Oui mais un conjoint ce n'est pas la même chose, tandis que un ou une amie, ça reste quelqu'un d'extérieur....

mercredi, mai 10 2023

je me calme doucement

Après une quinzaine de jours passés à chercher passionnément sur mon ordinateur des formules des macros et les formulaires, à essayer d'en apprendre le plus possible sur ces applications j'ai livré mon "œuvre", il semble que cela fonctionne. Mais je suis crevé: toujours sur la brèche, j'en avais perdu l'appétit et le sommeil: je ne dormais plus, je sautais des repas, un vrai ramadan ! J'essaie à présent de redescendre sur terre.... hier encore j'ai regardé une vidéo qui était censée m'apprendre à envoyer des mails à partir d'une feuille de calcul. Comme j'en avais pris l'habitude ces derniers jours, j'ai mis par écrit toute la leçon. Ce gars beau être américain, il explique vraiment très bien. Depuis lundi j'essaie donc de reprendre une vie normale: je ne dépasse pas minuit pour me coucher, le matin je me lève aux alentours de 9h , je prends mon petit-déjeuner, je fais un peu de ménage je prépare mon déjeuner et je mange mon souper le soir. Par contre entre ces moments je tourne un peu en rond en essayant de me retenir de courir à mon ordinateur...

Je me connais, je sais que dans quelques temps je serai au creux de la vague, avec un moral qui ne sera pas fameux... c'est assez énervant, ces humeurs en sinusoïde...

vendredi, janvier 20 2023

Grippé

J'ai chopé une cochonnerie de virus. Je me suis testé ce n'est pas la covid. Je ne suis pas allé voir le toubib parce que ça ressemblait fort à un rhume, au départ... bon par contre avec le rhume j'ai rarement eu mal à la tronche et de la fièvre or c'est ce qui m'arrive depuis 2 jours. Je ne vais toujours pas voir le toubib, parce que de toute façon, je sais ce qu'il va me donner, en plus du repos: spray nasal à l'eau souffrée, mais ça, j'en ai déjà et je me nettoie régulièrement le nez avec, même si ça pique un peu, surtout le matin. Et puis il va me dire qu'il faut prendre du doliprane quand je me sens fiévreux mais ça je le fais aussi parce que j'en ai un stock: il m'en prescrit régulièrement pour des douleurs et j'oublie toujours de les prendre... enfin, disons plutôt que mon estomac ne les apprécie pas forcément et que donc il faut vraiment que je sois très mal pour en prendre, or il paraît que j'ai un seuil de douleur élevé, ce qui fait que j'en prends rarement. 

A part ça qu'est-ce que je fais ?  Ben je dors: c'est même une de mes principales activités, et je n'ai pas besoin de me forcer: au moins quand je dors je ne sens pas mon nez qui pique mon œsophage qui me brûle - car bien sûr j'ai aussi des remontées acides - et je ne sens pas non plus mon mal de tronche. Si je voulais, j'aurais un peu de boulot à faire sur l'ordinateur, mais je n'en ai pas vraiment envie, et c'est pas grave parce que ce boulot il n'y a que moi qui me le donne, je n'ai de compte à rendre à personne. De temps en temps, je prends un bouquin et je lis, ou alors je prends mon smartphone et je vais m'instruire sur les réseaux sociaux... nan je rigole: quoi que d'un certain côté, ça m'instruit sur la bêtise des gens. Et puis ma foi, je regarde la télé. 

Lundi, j'ai eu le nez creux. En effet, j'ai été faire des courses pour presque toute la semaine: j'ai du sentir que que mon état s'aggraverait un peu. En fait ça, fait trois jours que je ne suis pas sorti de chez moi. Tout juste, si de temps en temps j'ouvre grand les fenêtres pour faire un courant d'air et renouveler l'air. J'ai quand même trouvé le courage de faire un peu de ménage; ma sœur dit que ça fait du bien au moral, et elle a raison. A faire, j'ai aussi pris une douche ce matin, parce que ça aussi ça fait du bien et puis de temps en temps, il m'arrive de transpirer beaucoup donc c'était pas du luxe. Et puis bien sûr, j'ai lancé une lessive. Il faudrait qu'en plus, je passe la serpillière au rez-de-chaussée mais là pour l'instant, c'est au-dessus de mes forces: un coup d'aspirateur de temps en temps, ça suffira pour l'instant. Demain il faudra que je le fasse , car j'ai renversé un peu d'huile juste devant mon évier. Et oui, parce que je fais quand même la cuisine: bien manger c'est aussi bon pour le moral... quand on a faim, naturellement. 

Enfin bref les journées passent, pas si désagréablement que ça. Alors bien sûr ça ne me déplairait pas d'aller marcher un peu mais je sens toujours mon genou qui déconne... quand est-ce que ça va guérir cette cochonnerie ?!!! Si ça guérit: des fois je me demande... en fait marcher, j'aimerais aussi pouvoir le faire parce que je sais que ça n'est pas bon pour la circulation de mon sang de rester assis dans un fauteuil ou allongé sur un lit or je n'ai pas du tout envie d'avoir de nouveau une phlébite... accessoirement c'est aussi bon pour le moral. Mais pour l'instant le moral est bon. Je me disais tout à l'heure que l'avantage d'être à la retraite, c'est qu'on peut ne rien faire, sans remords aucun. On peut aussi se coucher tard et regarder la télé jusqu'à pas d'heure même si le lendemain on se sent un peu vaseux... c'est beta: il y a plein de petits feuilletons qui ont lieu tard le soir et que j'aime bien: pourquoi ne les passent-ils pas dans la journée ?  Lire reste quand même mon passe-temps préféré. Heureusement mardi je suis allé à la bibliothèque et j'ai pris un stock de bouquins. De toute façon si jamais, à la maison, je dois en avoir un ou deux que je n'ai pas encore lu, et puis même: il y en a certains que relire ne me déplairait pas.

Enfin bref, je suis malade mais je n'ai pas vraiment l'impression que je ferai autre chose de mes journées, si je ne l'étais pas...

 Et alors ?

Alors rien 

mardi, janvier 3 2023

Début d'année

C'est le début d'année. Nous allons passer une semaine chez moi, que j'ai énormément apprécié: il a réussi peu souvent que nous nous retrouvions chez moi pour une longue période... Puis nous avons passé une semaine chez elle. Calmement.

Aujourd'hui j'ai décidé de ne pas rentrer chez moi car je devais revenir demain de toute façon, donc autant m'économiser un voyage. La journée a passé plus vite que je ne l'aurais pensé, mais je trouve que je passe de plus en plus de temps devant mon téléphone et ce n'est pas bon: autant il n'y a pas si longtemps j'ai trouvé ça une source de distraction, une ouverture sur d'autres mondes, le moyen de rencontrer d'autres gens, d'autres manières de penser... seulement je me rends compte que c'est un peu sans issue, et surtout que je reste sans cesse un peu sur ma faim, à tel point que cela pourrait finir par me bouffer, et au pire, qui sait, me déconnecter du monde réel ? Il est temps que je décroche un peu, et que je revienne à des occupations plus matérielles. 

vendredi, décembre 16 2022

Vendredi 16 décembre

Depuis hier j'ai des drôles de sensations dans la poitrine.. ce n'est pas vraiment une douleur, c'est une sensation à la limite de la douleur. Quand j'avais eu des remontées acides, ça m'avait fait un peu ça et je me demande si ce n'est pas le cas: depuis une semaine, je sens bien que question digestion ce n'est pas ça. Je bouquine alors je n'y pense pas, mais dès que j'arrête ça me revient. Je ne peux m'empêcher de me dire que c'est peut-être le cœur... bref je ne me sens pas en super forme, en plus ce temps pourri plus vieux et froid n'est pas fait pour me remonter le moral. Je me sens un peu seul à dire vrai... j'aurais envie de parler mais je ne sais pas à qui. Des fois je me dis que si je faisais un malaise là personne ne le saurai, il n'y aurait que Véronique qui n'arriveront pas à me joindre se demanderait ce qui se passe et viendrait, sans doute.

Les chats au moins eux c'est pas compliqué : ils s'amusent, ils dorment, ils mangent, ils dorment. Je remarque que depuis qu'ils sont deux, le premier ne miaule plus désespérément comme il faisait... il n'était pas dans mes plans d'en avoir deux mais je n'ai pas envie que mon chat soit malheureux et se sentent seul: je sais trop ce que c'est. J'aurais quelques bricoles à faire des courses notamment mais je vais d'abord faire une petite sieste. Je suis dans mon fauteuil les jambes allongées et un des chats sur moi j'aimerais bien aller me mettre sous la couette dans ma chambre, mais j'hésite à déranger le chat qui dort si bien... dehors il pleut. J'espère qu'il neige en montagne... il faut que j'aille chercher mes skis cet après-midi, au cas où il me prenne l'envie de monter en station lundi....

J'essaie de faire une petite sieste mais j'ai du mal à m'endormir. Je bois ma tisane qui a largement eu le temps de refroidir la sensation dans ma poitrine diminue ce qui me laisse supposer qu'effectivement ce sont des remontées acides... 

jeudi, décembre 15 2022

Jeudi 15 décembre

15h: j'émerge à peine... il est vrai que je me suis couché à 4h du matin. Pourquoi ? Tout simplement parce que après avoir regardé un des films que j'avais loué il n'était pas si tard et j'ai décidé de regarder le deuxième.... seulement après j'avais la possibilité de regarder à nouveau le film mais avec les commentaires du réalisateur et de l'actrice principale. Il s'agissait du film à la dérive qui raconte l'histoire d'un couple parti pour traverser l'océan Pacifique qui rencontre un ouragan, l'homme est balayé du pont et la femme reste 41 jours à survivre. Ce film est basé sur une histoire vraie. Dans le film La femme arrive à sauver son compagnon mais vers la fin on s'aperçoit qu'en fait elle ne l'a pas sauvé soit elle a eu une hallucination soit elle a imaginé cette solution pour mieux survivre. Cette histoire m'a touché plus que je ne saurais le dire, d'autant que quand on les voit au fil du film on voit la rencontre puis on voit leur amour naissant qui se conforte etc et ce genre d'image me touche beaucoup. 

Je me suis réveillé ce matin vers 9h, un peu nauséeux et mal à la tête, puis j'ai bouquiné un peu mais le bouquin n'était pas très intéressant ou du moins il y avait une atmosphère un peu glauque qui ne me plaisait pas alors quand des chats m'a rejoint pour dormir sur moi et bien j'ai fait comme lui... voilà pourquoi je ne me réveille qu'à 15h, tout aussi nauséeux, avec mal à la tête, la bouche un peu pâteuse, et mal dans les jambes. Pourtant qu'ai- je mangé hier, qui me mettrait dans cet état là ? Les deux petites tartines beurrées ou bien le chocolat chaud que j'ai bu ? Je me sens pas d'un entrain formidable.

Hier, s'est ajouté à cela une discussion sur Facebook avec un complotiste, qui niait que Neil Amstrong ait marché sur la Lune: je sais bien qu'il ne faut pas que je me lance dans ce genre de discussion parce que ça m'énerve au bout d'un moment, mais je l'ai fait.... il n'y a que ce matin que j'ai supprimé une bonne partie de mes messages: après tout j'en ai rien à foutre de ce con, qui bien sûr a essayé de me tourner en dérision. À dire vrai, ce n'est pas cela qui m'a énervé, mais le fait de ne pas savoir suffisamment de choses pour pouvoir lui répondre comme il faut, et je n'avais pas envie de passer mon temps à rechercher des infos: après tout qu'est-ce que ça peut me faire que cet abruti pense ce qu'il veut de toute façon je n'arriverai pas à le convaincre même si je lui donnais une preuve éclatante. Je lui ai donné d'ailleurs une preuve qu'il se trompait sur une certaine chose et hop il a ignoré ma réponse et à détourné la discussion vers autre chose ces gens-là sont de grands spécialistes en ce domaine, et après ce sont eux qui veulent nous faire la leçon en nous disant qu'on est de mauvaise foi. J'ai donc supprimé plusieurs de mes réponses rien que pour l'emmerder- mais en fait je suis sûr que ça lui fera rien- et puis surtout, je me suis retiré du groupe: il faut que je m'éloigne de cette addiction aux discussions sur Facebook avec des inconnus, ça ne me vaut rien.

À part ça je m'étais lancé dans une certaine évolution des sites que je gère, et donc je me suis tourné vers le langage Javascript que je ne connais guère et qui me paraît prometteur en termes de développement. J'ai traversé ce que j'appelle une phase créatrice mais là je sens l'enthousiasme qui retombe: il vient fatalement la question pourquoi je fais tout ça alors que personne ne me le demande ? Pour ma satisfaction personnelle et pour ma culture, certes. Je sens que je rentre dans un creux de vague. 

Mais bon ces jours-ci il y a eu aussi une histoire avec une de mes chorales qui m'a un peu énervé... 

Et puis ma compagne qui me demande si on ne pourrait pas avoir un compte joint avec nos noms à tous les deux ? Je ne vois pas pourquoi elle me fait cette demande alors que nous n'habitons pas ensemble et que nous avons chacun nos maisons, et donc des frais séparés, à part pour les loisirs comme les vacances par exemple ? j'ai dit oui un peu sans réfléchir et puis j'ai dit qu'on en reparlerai...mes finances se sont améliorées depuis que je touche ma retraite, mais pour l'instant pas au point de pouvoir avoir un compte supplémentaire sur lequel mettre de l'argent régulièrement: je préfère garder placé celui que j'ai en réserve. Sur mon compte courant en fait pour l'instant le montant de ma retraite parvient tout juste à couvrir mes frais et il ne me reste pas grand-chose. Cela aussi m'a un peu surpris quand j'ai fait mes comptes car je n'avais pas l'impression de tant dépenser que ça, et pourtant, si. Il est vrai que j'ai eu successivement plusieurs grosses factures à payer que je n'ai pas pu éviter, mais je dépense rarement plus de 50€ par mois pour mes loisirs... il faudrait que je me penche là-dessus plus attentivement mais bon j'ai pas vraiment envie en ce moment: je vis et je n'ai pas l'impression de me priver, c'est déjà ça, même si je remets sans cesse le fait de changer de téléphone ou de m'acheter un vélo d'appartement: mon kiné m'a conseillé d'en faire chez moi il pense que cela peut m'aider pour la santé de mes jambes.

Je réalise tout d'un coup que je n'ai pas un moral d'acier aussi parce que mes frères et sœurs devaient venir, et hier, ils se sont décommandé en prétextant qu'il allait faire mauvais temps... finalement il ne fait pas si mauvais que ça aujourd'hui il y a même des petits coins de ciel bleu: je viens de regarder par la fenêtre.... 

je suis assis, à moitié à poil sur le bord de mon lit, face à la fenêtre: j'ai hésité à me doucher mais finalement je ferai ça demain ou ce soir là je vais mettre mes bas de contention pour essayer de diminuer les douleurs de mes jambes, et puis parce que il le faut. Ça aussi ces derniers temps ma santé n'était pas exceptionnelle: ces deux derniers jours je me sentais plutôt mal, avec des difficultés à respirer, comme si j'étais un peu essoufflé, des douleurs diffuses un peu partout, et même un moment j'ai eu des vapeurs comme si j'avais très chaud avec un peu de transpiration. Je me suis demandé si le gâteau que j'ai acheté lundi chez le boulanger n'était pas un peu passé. Ou alors c'est le stress: une petite crise d'angoisse ? L'idée m'est venue aussi que cela pouvait venir de mon cœur, et puis m'est revenu en mémoire mon embolie pulmonaire... d'où ensuite la crise d'angoisse ? Toujours est-il que j'ai été pas mal stressé ces derniers temps.

À part ça la neige semble fondre et je me demande quand est-ce que j'irai au ski ? Quel dommage d'avoir raté le coche l'autre lundi avec mon pote... mais non je me rappelle que je n'étais pas si bien que ça et puis ce n'est pas encore l'hiver il y a encore plusieurs mois de neige prévue, et je ne me rappelle pas depuis longtemps, être allé au ski en décembre: la saison ne fait que commencer. 

Mon petit chat s'est roulé en boule sur le lit et il dort. Je m'attache de plus en plus à cette petite bête, même si c'est une polissonne...

Bon il est 16h il faudrait que je me remue un peu que j'aille chercher mes skis que j'ai amené à farter: je devais aller les chercher mardi mais ils n'étaient pas faits, alors qu'ils les ont depuis plus d'une semaine  ! encore une contrariété de plus...

Il faut que je me bouge et que je fasse quelque chose sinon je vais déprimer parce que je n'ai rien fait aujourd'hui et je n'ai pas besoin de ça, franchement. Il faudrait aussi que j'aille marcher un peu ça me ferait du bien.

Allez, je me flanque un petit coup de pied, je m'habille, je grignote un brin et je sors... 

mardi, décembre 6 2022

Clarification

Aujourd'hui lundi, il faisait un temps magnifique malgré les prévisions météo. J'ai regretté de ne pas être allé au ski, d'autant plus que mon nouvel ami, lui, y a été, et que mon kiné m'a donné le feu vert pour commencer la saison. Du coup, j'ai un peu râlé, et ça m'a flanqué un petit coup au moral, et même un peu plus que je n'aurais pensé...

À part ça, un problème que je pensais résolu, ne l'est finalement pas il faut que je revienne à la charge, pffff: l'administration....!

Autrement encore, cela fait la deuxième fois en peu de temps que je regarde un film sentimental, et que ça me plaît beaucoup: j'aime les histoires d'amour qui finissent bien, cela me tire toujours la larme de l'œil... et je songe que je suis vraiment bien avec ma compagne actuelle: les moments que nous passons ensemble me sont précieux, il semble que cela l'est pour elle aussi. Cela fait déjà 5 ans que nous sommes ensemble et c'est à la fois court et long: d'un côté nous avons souvent l'impression que nous avons toujours été ensemble, et de l'autre cela ne fait que 5 ans... elle m'a dit l'autre jour qu'elle n'envisageait plus la vie sans moi...Je n'ai jamais eu si belle déclaration.

J'ai eu ma sœur au téléphone qui m'a dit que peut-être elle est mon frère ne devrait venir qu'un jour et une nuit chez moi dans la semaine afin de me laisser plus de temps à moi. Même si j'aime bien mes frères et sœurs, j'avoue que cela me conviendrait bien: je me suis souvent pensé ces derniers mois que finalement j'avais du mal à avoir une vraie vie à moi, avec deux jours, deux soirées et une et trois matinées prises: le weekend et le mercredi je vois ma compagne et si je vois mes frères et sœurs deux jours dans la semaine, il ne me reste que 2 jours  pleinement à moi... ces derniers temps je me disais que par exemple si je veux aller pratiquer mon sport favori avec un pote, vu que ça dépend quand même beaucoup du temps qu'il fait ou fera... bref j'avais l'impression de n'être pas vraiment libre, même si mes frères et sœurs me disent que si j'ai envie d'aller  faire autre chose que je ne me gêne pas pour eux.

Et puis il y a encore autre chose: le gamin que j'ai levé s'est manifesté récemment. Il m'a dit avoir eu sa mère au téléphone pour la première fois et qu'elle lui a expliqué beaucoup de choses: comment a été son père à lui, comment était ma femme avec moi.... et il m'a  avoué avoir été méchant avec moi et il m'a demandé des excuses. Je demeure un peu méfiant tout de même : d'abord  je me méfie toujours quand on me fait des ronds de jambes ( tout flatteur vit etc...), ensuite il y a déjà eu des rapprochements puis des éloignement, et puis  il vivait avec nous, et il voyait bien ce que j'endurais, puisqu'il en endurait lui aussi un peu, et que lorsqu'il avait su mon intention de divorcer, il m'avait dit qu'il ne voulait pas rester avec elle tout seul: elle lui faisait du mal à lui aussi et il en avait un peu peur... mais enfin: s'il peut redevenir le gentil garçon qu'il était autrefois et que la vie lui réussisse, ma foi, ça me ferait bien plaisir...

dimanche, novembre 13 2022

Cauchemar

Je me suis réveillé ce matin alors que je cauchemardais.
J'étais dans une situation compliquée dont je ne savais comment sortir: j'avais, je crois, des dettes à payer, et je ne savais comment sortir de cette impasse. Je m'enferrais de plus en plus. Je me retrouvais dans un genre de maison, où une pièce qui servait de toilettes était finalement aménagée pour des particuliers d'origine maghrébine, avec un papier peint affreux et je ne savais où aller pour faire pipi. Je m'ouvrais de mes problèmes à ma sœur mais ma situation était telle qu'on pouvait penser que c'était de ma faute. Quelque part ça l'était un peu, je le savais, mais je voulais vraiment m'en sortir. Il était plus ou moins question de mon ancienne vie et de feu ma femme, qui était en vie, mais plus ou moins loin. Finalement, la maison s'avérait être celle de mes parents, ma mère était jeune et belle, je ne voyais pas mon père. Je me retrouvais donc chez eux dans cette maison, où je me sentais bien, mais ma situation m'inquiètait, j'avais peur qu'on me mette dehors, qu'on ne me comprenne pas. et puis quelque part je me sentais coupable. A côté de cela, j'avais discuté avec un des alpinistes du film sur le sommet de 8000, qui était là, et lui avait raconté que j'avais été autrefois moi aussi alpiniste. Celui-ci m'avait demandé de lui raconter mon histoire, ce que j'avais fait, en lui précisant ma déchéance, l'abandon du boulot qui marche pas, etc, et je lui disais que j'essayai de reprendre la montagne petit à petit. J'essayai de minimiser mes erreurs, toujours pour qu'on ne comprenne pas de travers et qu'on me suppose coupable (de quoi ? Je ne sais pas)

vendredi, octobre 14 2022

comme un lion en cage

Depuis que j'ai appris que j'ai une épine calcanéenne et que le toubib m'a dit qu'il me fallait du repos je ne marche quasiment plus... et forcément le moral s'en ressent: adorables exceptions frais je n'ai envie de rien faire et du coup je ne fais rien. Pour arranger les choses j'ai chopé une énorme rhinopharyngite qui m'a empêché d'aller pratiquer mes activités favorites. Bref j'ai un peu le moral dans les chaussettes, pour tout dire. Théoriquement j'ai des nouvelles semelles la semaine prochaine. Après je pars en vacances pendant un peu moins de 15 jours avec ma chérie. Ça va me faire du bien et j'espère que je n'aurai pas mal aux pieds. Parce que là franchement j'ai l'impression d'être dans un tunnel et ne jamais en voir le bout. Il va bien le docteur un seul remède: le repos. Ok pour le repos mais pour combien de temps ?. Je n'ai pas envie de passer mon temps à attendre un hypothétique mieux... après tout cela fait longtemps que j'ai des douleurs d'aussi de la là et je fais avec. J'ai un stock de paracétamol et je ne m'en sers pas.

Depuis quelques jours je ne me prépare plus à manger comme il faut: je mange n'importe comment avec des biscuits des yaourts et des bananes, et du coup je ne m'en sens pas bien, et mon poids ne diminue pas, bien au contraire.

Il faut que je réagisse là j'ai commencé à regarder un feuilleton, et malgré moi je suis pris par l'action. Allez dès que c'est fini je sors et je profite du beau temps

mardi, juillet 12 2022

2ème séance psy

J'avais réfléchi à une question qu'elle m'avait posé à savoir pourquoi est-ce que je n'ai pas écouté la petite voix qui me disait de ne pas faire certaines choses, comme par exemple me marier ? Je n'ai pas vraiment trouvé la réponse, si ce n'est peut-être que je voulais prouver quelque chose ? Prouver par exemple que je pouvais le faire que j'en étais capable ou quelque chose dans ce goût-là  ?  je réalise qu'il y a quelque chose qui revient souvent:  le fait de vouloir prouver quelque chose. Je suis le petit dernier de la fratrie et j'ai toujours l'impression, justement, d'être le petit dernier. Ce qui est paradoxal c'est que je ne veux pas qu'on me traite comme un gamin, tout à la fois que je regrette beaucoup de n'être plus un gamin, avec son insouciance. Parfois je me dis qu'un petit garçon perdu en ville qui demande l'aide d'un policier, le policier va le faire avec plaisir  et compassion, mais avec un adulte qui fait la même chose, le ton ne sera pas le même: voilà qui résume à peu près mon état d'esprit...voilà :au fond, j'aimerais bien être encore un petit garçon...

Je lui ai dit aussi qu'à 17 ans j'avais vu quelqu'un de mon groupe dévisser et se tuer en montagne,  que ce souvenir ressurgit fréquemment aujourd'hui, et que lorsque je suis en montagne avec ma compagne, l'idée qu'il puisse lui arriver quelque chose me terrifie.

Il y a aussi cette question de dette vis-à-vis de mes frères et sœurs: même si ces derniers me rendent service sans rien attendre en retour, moi, je me sens redevable.. quand je les reçois c'est bien sûr parce que j'apprécie être avec eux, mais il arrive que ce soit pour leur rendre les bienfaits matériels qu'ils me donnent, parce que je sais que ça leur fait du bien de venir chez moi, me voir certes mais aussi pouvoir aller au jardin pour mon frère, et pouvoir s'occuper de la maison, pour ma sœur. C'est pour cela, que je m'étonne à chaque fois que mes frères et sœurs ne veuillent pas venir chez moi lorsque je ne suis pas là alors que ça ne me gênerait pas du tout bien au contraire: cela permettrait d'avoir quelqu'un qui surveille la maison. Ils me disent que c'est surtout pour moi qu'ils viennent. Pourquoi ai-je du mal à croire que ce soit uniquement pour cela ?

lundi, juillet 4 2022

Psy

Cela fait pas mal de temps que l'idée d'aller voir un psychologue me titille...  pourquoi voir ce genre de professionnel  ? Tout simplement parce que je ressens un mal-être assez profond, et que de temps en temps,  j'ai les périodes de grande tristesse et de grand désarroiet j'ai même des envies de pleurer sans raison apparente... si j'en parle à mon médecin j'ai bien peur qu'il ne se contente de me precrire un petit traitement, or  je sens qu'il faut que je débrouille certaines choses  dans ma tronche. J'ai l'idée d'une certaine psychologue dans la tête, que j'étais allé voir autrefois: elle m'avait bien aidé à démêler ce qui se passait dans ma tête et autour de moi, et c'est à partir de ce moment-là que, grâce à elle, j'avais commencé à remonter la pente. Évidemment ça représente un certain coût : à l'époque, il y a une quinzaine d'années, cela représentait bien dans les 50 €. Je me rappelle qu'à cette époque j'étais obligé de me planquer pour sortir cet argent, qui pourtant m'appartenait. J'ai failli toute l'appeler tout à l'heure parce que je me sens un peu en détresse et tout à l'heure en lisant un bouquin, j'ai fait une crise de larmes... et puis j'ai réalisé qu'il était midi passé et que ce n'était sans doute pas la bonne heure pour appeler. Et puis sans doute aurais-je dû le faire plus tôt: je n'ai que moins d'un mois avant le départ en vacances, il faut que je trouve le temps, encore que le temps j'en ai, mais quel jour et à quelle heure ? Il n'y a qu'en appelant que je saurai. Si ça se trouve, elle ne pourra pas me prendre avant longtemps. J'hésite est-ce que je ne devrais pas plutôt prendre un rendez-vous vidéo avec mon toubib et parler de tout ça avec lui ?  j'ai regardé: nous sommes lundi, et il ne serait disponible que jeudi...
Je termine mon bouquin et plus ça va, plus les larmes me viennent, s'en devient même des sanglots qui éclatent. J'essaie de les retenir tout à la fois que j'ai envie de laisser aller. Je me fais peur: qu'est-ce qui m'arrive ? Tout à la fois que je le sais un peu : j'ai accumulé beaucoup trop de choses ces dernières années et le barrage est en train de céder... qui vais-je appeler en premier, la psy ou le docteur ? Je peux toujours appeler la psy dans un quart d'heure et voir ce qu'elle me dit: je lui confierai mon désarroi, et cela ne m'empêchera pas de prendre rendez-vous chez mon médecin parce que finalement, après tout, peut-être qu'un petit traitement serait utile pour me mettre en condition ? Je me suis toujours demandé si je n'avais pas arrêté trop tôt mon traitement antidépressif...

13h56: ça y est je me suis décidé : j'ai pris un rendez-vous vidéo avec mon toubib pour jeudi prochain , et j'ai également laissé un message sur le répondeur de la psy, j'espère qu'elle me rappellera assez vite... je lui ai rappelé qu'elle m'avait déjà vu avant 2009 et je lui ai dit que j'avais de nouveau beaucoup trop de choses dans la tête... en fait, peut-être effectivement ai-je arrêté mon traitement trop tôt mais mon médecin était d'accord mais là-dessus c'est greffé le fait que le magasin fonctionnait de moins en moins, puis que j'ai dû arrêter 3 ans avant la retraite , puis mes aventures, les histoires avec le gamin que j'avais élevé, la mort de mon chat, la pandémie, le rejet de ma compagne par mes frères et sœurs, même s'ils ont peut-être quelques raisons, bref tout cela fait beaucoup de choses qui se sont accumulées. Écrire mes états d'âme ne me suffit plus, je sens que j'ai besoin d'aide.

Bon, finalement la psy m'a rappelé et tous mes rendez-vous auront lieu jeudi: matin pour le toubib et après-midi pour elle.

maintenant que vais-je lui raconter ? Je pense que je vais commencer par lui raconter tout ce qui m'est arrivé depuis que je l'avais vue: ma volonté de divorcer, le suicide de ma femme, ma dépression, mes activités chorales et danse, entre autres, mon boulot qui ne marche pas, ma sœur qui vient m'aider, l'activité qui diminue petit à petit, les aventures sentimentales, les ruptures, la clé sous la porte au boulot, 3 ans avant la retraite, l'ANPE, les petites douleurs de l'âge qui arrive, les rencontres, le fait de réaliser que j'entre dans la dernière partie de ma vie, que je ne peux plus faire certaines choses, que je ne réaliserai jamais certains projets, les périodes de haut et de bas, les sanglots en lisant certains bouquins ou en regardant certains films, le broyage de noir, quoi d'autre ? La pandémie, l'arrêt des activités, ma compagne actuelle , l'avenir icertain de la vie commune, le stress de quitter ma maison, le stress de devoir recommencer une vie, le stress de mes frères et sœurs que j'aime mais qui rejettent ma compagne, même si effectivement celle-ci ne s'est pas toujours très bien conduite, c'est ma compagne je je crois que moi si les rôles étaient inversé je lui donnerai quand même une chance, ne serait-ce que pour faire plaisir à mon frère. Qu'est-ce que j'attends ? Je sais pas trop: faire le tri sans doute, avoir quelques réponses ou du moins quelques pistes...

dimanche, juillet 3 2022

Retour de fête

Ma compagne est partie, je me retrouve seul, chez moi, la bouche pâteuse, le cœur au bord des lèvres. Pour arranger les choses, l'orage est arrivé et il pleut. Ce n'est pas que j'ai envie de sortir mais quand il pleut, c'est toujours un peu tristounet et je n'ai pas besoin de ça. Je me retrouve propulsé quelques années en arrière où, lorsque j'allais dans des fêtes, je me sentais encore plus seul que si je restais chez moi. Cette journée n'a pas vraiment tenue ses promesses: d'abord je m'attendais à retrouver un couple d'amis dont j'ai fait la connaissance il n'y a pas si longtemps, et que ma foi, j'apprécie beaucoup. Ils ne sont pas venus et d'un certain côté ça ne m'étonne pas tant que cela. Ensuite je m'étais dit que je me retrouverai peut-être près de mon meilleur pote, mais ça ne s'est pas passé ainsi, et nous nous sommes retrouvés en face de gens plus âgés, que je connais bien certes, mais qui sont beaucoup moins rigolos. Un autre couple que j'apprécie était un peu plus loin, mais justement: un peu trop loin. J'étais pourtant heureux que ma compagne ait spontanément décidé de venir avec moi, nous sommes vraiment pareils, elle et moi: elle non plus ne se sent jamais très à l'aise dans ce genre de fête. Je dois dire que ce qui m'a perturbé, aussi, c'est que j'ai vu une ancienne connaissance, que j'avais essayé de draguer à une époque, sans jamais y avoir vraiment réussi, paralysé que j'étais par la timidité : elle me plaisait trop, et du coup ça m'impressionnent, tout juste ai-je pu vaguement lui dire un jour qu'elle me plaisait bien, ce à quoi elle n'avait pas vraiment répondu favorablement... Je me suis rendu compte en la voyant aujourd'hui aujourd'hui qu'elle me faît toujours autant d'effet, même si de l'autre côté, j'apprécie énormément ma compagne actuelle : avec ma compagne, je n'ai pas eu de flash au début, c'est une relation qui s'est construite petit à petit, au fur et à mesure que nous nous sommes découvert l'un l'autre, tandis que l'autre c'est une attirance que je ne peux raisonner. En plus, cette dernière a toujours l'air très contente de me voir: elle me sourit bien franchement, me fait la bise, et cherche à engager la conversation; curieusement, il me semble bien me rappeler qu'avant que je ne lui déclare ma flamme, elle était beaucoup moins avenante. A dire vrai, maintenant que j'ai trouvé une compagne, je crois que je préférerais grandement qu'elle m'ignore, ou du moins se montre tout aussi distante qu'auparavant, parce que cela me fait fatalement poser des questions... pourtant j'ai bien réfléchi à l'époque: j'avais réalisé qu'elle me plaisait, certes, mais que nous ne naviguions pas tout à fait dans le même monde: je suis persuadé que ma compagne actuelle est beaucoup plus dans mon genre... il m'est arrivé plusieurs fois de me demander ce que je ferai si l'autre faisait franchement un pas vers moi, et je n'ai pas trouvé la réponse... de toute façon pourquoi devrais-je me poser des questions alors que le problème ne se pose pas ?

mardi, juin 21 2022

Liquide

Ce matin je me réveille avec le cœur au bord des lèvres, et toute tentative pour me lever me donne des vertiges, et de plus je transpire comme un malheureux.... j'arrive à me traîner aux toilettes qui heureusement sont à la porte en face de ma chambre... et là je me rends compte que j'ai une diarrhée monstrueuse, qui s'accompagne de ce qui se passe qui me laisse dire que j'aurais dû prendre, en plus, une bassine pour dégobiller plus facilement. Finalement j'arrive à me retenir de vomir, mais, prudemment, j'attrape un récipient en passant à la salle de bain, avant de me recoucher.  j'attrape aussi une serviette pour éponger mon front et une autre pour protéger le lit au cas où. Je me rends compte que je respire fort et vite et que je suis vraiment en nage. Un souvenir me traverse l'esprit: la tourista que j'ai chopé quand je suis allé au Maroc ( j'avais eu le malheur de boire de l'eau au robinet). Je me recouche donc. Ça ne va pas du tout, les nausées ne s'arrangent pas. Au Grand Mont des grands moyens je me dis que si je vomis ça va m'arranger un peu les choses. Je me penche au-dessus de mon bloc j'ai quelques hauts le cœur mais pas grand-chose ne sort. J'ai dans la bouche, le petit goût des biscuits que j'ai mangé avant de me coucher hier soir. Rien que l'idée d'en remanger me redonne la nausée. Je me demande comment j'ai chopé ça ? Hier soir je n'avais pas très faim et j'ai mangé des fruits des abricots et des pêches dont j'ai lavé pourtant la peau.... je repense à ce petit resto en galerie commerciale, où j'ai été manger avant d'aller à mon rendez-vous de l'après-midi: j'avais demandé une viande à point, or elle m'est arrivée plutôt bien cuite et surtout extrêmement salée. Je ne sais pas pourquoi je me persuade bientôt que c'est de là que ça vient. Enfin si, je sais pourquoi: j'avais eu un doute, au moment, mais voilà: je n'avais pas trop le temps, et il n'y en avait pas d'autres à la ronde. Peut-être aurais-je finalement dû aller au Macdo à côté, après tout ? Je me rappelais y avoir mangé, il y a quelques années... Sans doute est-ce pour cela que le soir je n'avais pas une grande faim.

En plus, aujourd'hui, ça tombe mal, car un artisan doit venir me faire un devis pour un petit travail. Et en plus j'avais prévu d'inviter des amis pour le café cet après-midi... après encore deux ou trois passages aux toilettes , je vais me nettoyer et je m'habille. J'ai les jambes en coton. Je bois un peu d'eau au robinet. J'essaie de dissimuler la protection d'un gant de toilette roulé en boule au cas où je n'arrive pas à me retenir ou que je n'arrive pas à temps aux WC lorsque l'artisan sera là...

Heureusement tout se passe bien,  si ce n'est que j'ai des poussées de suées, encore des nausées, et je suis à un moment, obligé de courir aux WC. Je me rends compte que j'ai la voix comme enrouée ?  j'essaie de lutter, car je sens presque comme si j'allais me trouver mal. Du coup je ne discute pas autant que j'aurais voulu avec l'artisan, d'autant que je l'ai fait venir pour arranger des Velux existants et il ne fait pas cette marque alors que je l'ai trouvé sur internet en faisant des recherches sur cette marque... honnêtement, il me parle d'un volet roulant qui serait le plus efficace mais qu' il ne pourra faire, n'étant pas charpentier, vu qu'il n'est pas habilité à monter sur un toit. Il me promet de demander à une de ses connaissances. Sa tête ne m'est pas complètement inconnue, et lui il me reconnaît carrément... c'est fou ça, pourquoi tout le monde me reconnaît, et que moi je ne les reconnais pas  ? J'ai souvent observé ça. Lors d'un stage de vente, on m'avait dit que j'étais du genre à marquer,  probablement en partie parce qu'il se dégageait de moi une forte empathie. Je vais finir par le croire...

Quand le gars est parti, vers onze heures, je remplis ma gourde à la cuisine en bas et je remonte me coucher. J'ai froid à présent: je laisse la fenêtre ouverte, mais je me rajoute ma couverture... Je me réveille à seize heures. J'ai soif je finis ma gourde où il n'y a plus qu'une petite goutte. Je me dis qu'il faut quand même que j'absorbe quelque chose parce que je me sens très faible. Je descends à la cuisine. L'image de riz et d'eau de riz bien cuit que me faisait parfois ma mère lorsque j'avais des problèmes gastriques, me vient. Je fais une recherche sur mon smartphone pour savoir qu'est-ce qu'il faut faire dans mon cas. Je tombe sur un site officiel ( je ne fais pas confiance aux recettes de grand-mère) qui me parle effectivement de riz bien cuit de légumes bien cuits de potage et de fruits pelés. Je décide donc de me faire cuire du riz et également de faire ma soupe que j'ai eu la flemme de faire hier, alors que j'avais spécialement acheté les légumes pour cela. Seul l'image du riz m'empêche d'avoir des nausées, je me dis donc que c'est bon. Je m'occupe, je fais chauffer l'eau, je pèle mes légumes et les découpe finement pour la soupe. Mon riz est cuit, je ne vide pas l'eau, je vais la consommer...en plus j'aime bien ça.
Je vais ma soupe à cuire enfin. Je mets le riz dans une assiette pour qu'il refroidisse. Je regarde l'horloge: il est 17h. Purée, je suis complètement décalé ! Je me dis que ce n'est pas bien grave vu que je n'ai aucune obligation. C'était une journée pourrie, et demain ça ira mieux.
J'ai mangé lentement mon riz et je l'ai beaucoup apprécié. Je me pèle une banane et je la mange lentement. Je sens que ça va mieux dans mon estomac, même si ce n'est pas encore ça.
Le temps est maussade vu l'éclairage me demande même s'il ne va pas pleuvoir. J'ai un peu frais. J'ai retrouvé mon thermomètre électronique et me suis mesuré ma température: tout est OK. Je me rends compte que hier j'avais oublié de marquer des trucs sur ma liste de courses... je verrai ça demain.

mercredi, juin 1 2022

je suis dans un creux

Je vous ai déjà dit je crois que ma vie est un peu comme une sinusoïde ?  En effet, j'ai des périodes où tout va bien, où j'ai une énergie formidable, je fais des tas de choses et puis quelques temps après, c'est le creux de la vague, je n'ai plus envie de rien, je n'ai surtout pas envie d'avoir des choses à penser, d'avoir des échéances à respecter, des problèmes à résoudre, etc... en ce moment c'est ça: j'ai commencé à retourner la terre de mon jardin il y a quelques semaines, un peu trop tard, c'est vrai, puis j'ai laissé en plan, en prétextant appliquer la technique du faux semis...

là je devrais à présent de nouveau sarcler pour éliminer les plantes qui ont repoussé, mais j'ai une flemme monstrueuse, d'autant plus qu'il commence à faire très chaud. Ce matin, pourtant plein de bonne volonté, je me suis levé vers 8h30-9h, et puis d'une chose à l'autre je n'ai pas fais du tout ce que j'avais prévu: j'ai nettoyé ma table de jardin, j'ai passé un coup d'aspirateur en bas, j'ai nettoyé les taches de goudron qui avait coulé de la cheminée, puis j'avais pensé à passer l'aspirateur dans les étages, et puis, j'allais dire comme toujours quand je suis en bas de vague, j'ai commencé d'avoir un scotome scintillant, et là il n'y a qu'une solution fermer les yeux et attendre que ça passe. Il est à présent 11h du matin, je suis allongé sur mon lit, l'aspirateur est posé à côté... il faut aussi que je cause mes petits pois que je les fasse cuire avec mes carottes pour manger ce midi... demain je reçois mes frères et sœurs...

Le scotome scintillant est passé, mais j'ai à présent un petit mal de tronche comme souvent il est vrai qu'on appelle ça aussi les migraines ophtalmiques et pour cause.

À ce problème de jardin est de nettoyage, s'ajoute le fait que j'ai pris engagement dans une chorale je me demande bien pourquoi alors qu'elle est si loin, et les associations locales reprennent vie, en fin du mois leur bureau et forcément il est demandé aux gens de se remettre au boulot. Pourquoi ai-je accepter de continuer alors que j'avais pris mon petit train-train ? Je n'en sais trop rien... toujours est-il que cela me fait beaucoup de choses à penser, et je n'ai pas envie de ça.

Je me demande si je ne vais pas dormir un peu en attendant midi...?

jeudi, mai 12 2022

entre rêves et cauchemars

Aujourd'hui malgré ce qu'avait dit la météo, le temps est gris, humide  et du coup j'ai froid, je me sens mal à l'aise et bien sur le moral n'est pas au top. Je me suis réveillé vers 9h ce matin, puis je crois bien que j'ai repiqué. Ce faisant, j'ai fait un rêve, pas très agréable je dois dire, pendant une vingtaine de minutes et je m'en rappelle des bribes:

Il était question de gamin que j'ai élevé autrefois et qui dans ce rêve était encore jeune. Ce rêve curieux se passait moitié en France moitié en Inde. Il y était question, entre autre, d'un voyage que je devais faire, du gamin que je devais emmener, et d'un chat que je devais emmener avec moi pour aller à une destination qui ne m'était pas tellement connue mais enfin où j'étais déjà allé une fois. Ce qui est curieux c'est que au départ j'étais dans une voiture avec ce chat, et que au final c'était plutôt le train métro que je prenais: l'illogisme des rêves.  en plus théoriquement je devais emmener le gamin et puis je ne l'emmenai pas... le voyage était étrange et compliqué, ce n'était que bifurcations sur bifurcations ( je crois bien avoir fait un rêve de ce genre-là il n'y a pas si longtemps  ?) Arrivé à destination je ne reconnaissais plus rien... j'essayais d'aller faire un tour, mais non, je me retrouvais dans un endroit où je sentais un peu d'hostilité, où les gens ne parlaient pas français... j'avais l'impression d'être en Inde.. j'étais un peu paumé, alors en désespoir de cause, je décidais de revenir, mais là encore ce n'était pas évident parce qu'il paraissait que je n'avais pas fait attention en sortant de la gare ou ce qui en tenait lieu et je ne me retrouvais pas bien. Et c'est là que je me disais que j'avais laissé ce pauvre chat dans la voiture pendant tout ce temps... je ne sais pas comment j'avais retrouvé ma voiture mais je décidais de llâcher le chat dans la nature, vu que j'en avais vu plein au cours de ma promenade et tant pis pour le gars qui me l'avait loué, parce que de toute façon je savais qu'il n' avait pas de valeur sentimentale pour lui, ce chat. C'est curieux ce chat parce qu'à l'origine, dans mon rêve je  me rappelais que j'avais fait le voyage avec mon chat à moi, mais que je n'avais plus ( d'ailleurs dans la réalité je ne l'ai plus non plus: ai-je rêvé cela , parce qu'hier je suis tombé sur des photos de mon chat ? quoique non: il me semble que c'est ce matin que j'ai vu ces photos ?   ).

Toujours est-il que je me suis réveillé pas très à l'aise et avec un mal être... je vous dirai qu'en ce moment ce n'est pas le top et je ne sais pas pourquoi: je suis obligé de me foutre des coups de pied pour arriver à faire quelque chose, autrement je resterai au lit ou à regarder la télé, mais je me remue car je sais que si je fais ça ça ira encore moins bien. Par contre, j'ai parfois envie de bouger, voyager un peu même si ce n'est pas très loin: avant-hier j'ai fait une trentaine de kilomètres dans la campagne en voiture en roulant maximum à 60 km heure sur des petites routes et ma foi ça m'a bien plu... je songe que j'ai quelques projets à faire qui ne faudra pas que je remette indéfiniment: toujours la fameuse phrase: "on ne se sent jamais aussi bien que lorsqu'on a fini ce qu'on a commencé",  que l'on pourrait compléter par:" ne pas remettre à demain ce qu'on peut faire aujourd'hui" ou bien:" ne pas laisser traîner les choses trop longtemps"

mercredi, avril 6 2022

Bonne journée de ski

Ce matin je n'avais pas trop la forme et j'ai trainassé un peu, ce qui fait que je ne suis arrivé  à la station de ski que vers 11h30. Déjà sur la route quand j'ai commencé à voir la neige et les sapins tout blancs, mon moral est remonté en flèche: ça me fait ça à chaque fois !

J'ai démarré doucement, puis mes muscles se sont échauffés, j'ai retrouvé  mes sensations, mes gestes bref la magie a encore une fois opéré. Je n'ai plus le même enthousiasme qu'avant où je cherchais partout la moindre bribe de neige fraîche, cela me tente beaucoup moins d'autant qu'elle n'avait pas l'air si bonne que ça, hors piste: l'épaisseur de neige fraîche n'était pas encore suffisant pour être de cinéma. J'ai testé ma godille, j'ai testé des grands virages, j'ai testé des virages moyens, j'ai testé la vitesse, j'ai tout testé ! La vitesse... le matin j'avais mis en marche l'application qui permet de savoir ce que l'on skie et comment. Quand je me suis arrêté pour manger, je ne l'ai pas stoppée, et quand j'ai repris l'après-midi je pensais que tout était en train de s'enregistrer. Alors, je suis revenu une piste où je savais que j'avais atteint déjà les 90 km/heure, et  vu qu'il n'y avait personne, j'ai fait plusieurs descentes à fond la caisse, en faisant le moins de virages possible: à la dernière, où j'ai d'ailleurs failli me casser la figure, je n'en ai fait aucun et je dois dire que je me suis fait peur: je crois bien que je n'avais jamais skié aussi vite, ou du moins pas que je m'en souvienne.  la presse que je suis tu m'as impressionné et à partir de là, j'ai changé de piste et je suis allé plus doucement et puis je n'ai pas tardé à m'arrêter car je sentais que j'étais fatigué.

Une fois rentré chez moi, j'ai regardé mon application et je me suis rendu compte que malheureusement l'enregistrement s'était arrêté quand je suis allé manger, je n'ai donc pas de nouveau record qui soit enregistré officiellement, mais étant donné que l'appli a enregistré que j'étais monté à 89,5 km heure le matin alors que je n'ai pas eu du tout l'impression d'aller si vite que cela, je suis sûr que l'après-midi je suis allé beaucoup plus vite et donc que j'ai dépassé les 90.

J'en ai discuté avec ma compagne par SMS et elle m'a envoyé une petite icône représentant une chaise roulante... je n'ai pas réagi de suite, mais ensuite ça m'a fait réfléchir: si j'étais tombé à cette allure là, j'aurais pu me faire très très mal... or je ne suis plus un jeunot, il y a mon âge quand on se blesse on guérit moins vite et moins bien. Peut-être devrais je me calmer un peu au ski, afin de pouvoir continuer à vivre sur mes deux jambes le plus longtemps possible ? Déjà que je commence à avoir quelques douleurs, aux pieds, aux jambes, aux hanches et quelques problèmes circulatoires, qui ont failli, il n'y a pas si longtemps, me laisser sur le carreau... mais c'est  si bon de pouvoir foncer comme cela sur les pistes: je ressens une impression de puissance énorme. En fait il n'y a vraiment qu'en skiant que je me sens bien: le roi du monde, ou presque, même si aujourd'hui, j'ai les jambes qui fatiguent trop vite à mon goût.

lundi, avril 4 2022

Il a neigé

Il a neigé, je devrais être ravi et impatient de monter skier mais je ressens un peu comme une sourde inquiétude... à dire vrai, je m'inquiète aussi pour ma maison: je trouve que depuis quelques temps j'entends de plus en plus de bruits genre craquements, mouvements, et je regarde avec inquiétude la lézarde de la façade dont il me semble qu'elle s'agrandit. Mais ce n'est pas tout: je ressens de la fatigue physique, et j'ai un peu trop souvent, à mon goût, mal aux jambes... je suis d'ailleurs en train de me dire que je vais aller faire un petit tour de marche à pied pour voir si cela me passe.

J'avais envisagé d'aller skier un peu plus loin et de profiter de l'hospitalité de mes frères et soeur pour faire étape, mais je ne sais pourquoi cela me paraît être tout un bazar, tout ça parce qu'ils habitent en ville, et que le stationnement n'est pas forcément évident et puis j'ai tout mon attirail de skieur à trimballer, que je ne peux surtout pas laisser dans mon véhicule alors je pense que je vais réserver ma visite pour après les congés quand le ski sera fini. À part ça, ce weekend, ma compagne avait chopé la crève et je me demande si elle ne me l'a pas passée. Nous n'avons pas marché du tout ce weekend: elle avait du retard dans son boulot... ceci à mon avis, toujours dû à son manque d'organisation: comment font tous ses collègues qui en plus arrive à mener une vie de famille normale ? Elle procrastine... J'ai, quant à moi, numérisé des diapositives de voyages et randos d'il y a environ 37 ans, que j'ai retrouvées récemment et croyais avoir perdues.  cela m'a pris beaucoup de temps et encore, je n'ai pas fini:  c'est très long d'autant plus que je ne peux le faire que 4 par 4, puis il faut que je les retouche, car certaines couleurs ont viré, et puis que je note les légendes. Malheureusement j'en ai omis pas mal et aujourd'hui la mémoire me fait défaut pour me rappeler où la photo a été prise. J'envie mon frère qui se rappelle de toutes les randos qu'il a faites, même il y a 40 ans ! Ce n'est pas mon cas: tout juste s'il y a une photo ou une scène qui me rappelle vaguement quelque chose... certains moments avec un ami aujourd'hui disparu se sont ainsi envolés, comme si rien ne s'était passé. Ce sentiment est étrange.

Finalement, je suis sorti et après une bonne marche non seulement je n'avais plus mal aux jambes mais le moral était meilleur. Je me suis préparer un thé, et, le temps que cela infuse, j'ai décidé d'aller passer un petit coup de tondeuse sur mes pas japonais... au bout du compte, j'ai d'abord retourner mes tas de compost et étendu celui-ci sur mon futur potager, ramasser les quelques branches que j'avais coupées la dernière fois, et démoli deux souches que cela faisait longtemps que je devais le faire, puis j'ai tondu beaucoup plus que je n'aurais pensé, si bien que je n'ai arrêté qu'une heure après, bien fatigué.

J'ai décidé de voir demain si le temps le permet, pour aller au ski dans la plus proche station, en ne partant pas trop tôt: un réveil à 9h devrait suffire... puis le surlendemain, vu qu'apparemment il fait beau là-bas, dans une station plus haute, à 2h d'ici, station où nous allions pendant les vacances de Pâques lorsque nous étions enfants mais qui a beaucoup changé depuis. J'y suis tout de même attaché. J'irais, bien sûr, si je ne suis pas trop fatigué.
Le problème se pose de la nourriture pour ces journées de ski. Pour la plus proche il n'y a pas de souci les parkings ne sont pas trop loin des pistes et je reviens à la voiture pour manger. Pour l'autre, c'est plus délicat car on part de la ville en prenant un télécabine pour monter à la station et j'hésite à laisser mon sac posé quelque part sans surveillance. Il faudrait donc que je le porte sur moi et ce n'est pas pratique pour monter sur les télésièges. Qui plus est, j'ai besoin d'eau pour boire, et cela m'ennuie un peu d'avoir une gourde rigide sphérique ou cylindrique dans mon sac parce que si je tombe cela peut me faire mal... la solution serait peut-être d'acheter une gourde plate, mais je n'en trouve pas, ou alors une gourde souple ? Cela me permettrait d'autre part de la mettre dans la poche de dos de mon anorak et je pourrais même peut-être ainsi éviter de prendre le sac à dos. Le problème d'après ce que l'on m'a dit c'est le goût... C'est à réfléchir...

mercredi, février 9 2022

Atelier de bricolage

Cela fait un bon moment que de temps en temps j'achète un peu de matériel électroportatif pour faire du bricolage: scie sauteuse, scie circulaire, raboteuse, défonceuse, ponceuse,  et un peu de matériel à main, en plus des quelques outils qui me restent de mon activité professionnelle. Quand je suis arrivé dans cette maison il avait un énorme garage et une petite partie isolée qui servait de petit atelier. J'ai presque triplés cette surface et j'y ai mis quelques étagères métalliques quelques meubles qui me restaient de ma précédente profession, et je me suis mis en tête de m'organiser un véritable atelier pour le bois. Cela fait maintenant pas mal de temps que je regarde des tas de vidéos sur YouTube à ce sujet, en effet, les équipement professionnel sont chers et on peut se faire soi-même quelques outils, des "diy: do it yourself".  j'ai très envie de mettre une scie sous table  une défonceuse sous table, une ponceuse fixe, etc...

Mais de temps en temps je réfléchi au pourquoi de cet atelier... en effet je me demande parfois si ce n'est pas le fait de me préparer l'atelier qui me plaît le plus parce qu'après qu'est-ce que je vais en faire ?  des meubles ?  je n'en manque pas chez moi. Des aménagements ? À part ceux de l'atelier... bref je crois bien que ce sont tous les plans et préparatifs que j'aime

vendredi, février 4 2022

Cauchemar

Je me suis réveillé ce matin en train de faire un cauchemar très proche d'une réalité ancienne: j'étais revenu à l'époque où feu ma femme piochait dans la caisse de ma boutique... c'était très stressant imaginer une caisse pleine de monnaie qui se vide et que vous n'arrivez jamais à garder pleine. Oui, j'ai vécu cela autrefois. Tout a commencé lorsque j'étais gérant d'une boutique et où j'ai commencer à soupçonner l'employée qui était sous mes ordres, de piocher dans la caisse. J'avais fait part de mes soupçons à ma femme qui m'a incitée à faire des contrôles inopinés. C'est ainsi qu'un jour ma femme avait vu une cliente qu'elle connaissait, entrer au magasin alors que je n'étais pas encore arrivé,  or quand plus tard j'ai voulu vérifier la fiche de la dame en question j'ai vu qu'elle était soldée mais il n'y avait pas l'argent dans la caisse par contre il y avait plusieurs billets dans le sac de l'employée. C'est donc à partir de là que j'ai averti ma direction et qu'il fût entamer une procédure pour foutre à la porte l'indélicate. Je dois avouer que par la suite lorsque j'ai racheté la boutique et que j'ai recommencé à avoir des problèmes de caisse jusqu'à m'apercevoir que c'était ma femme qui piocher dedans, j'ai eu de gros doutes en me rappelant cet incident: je sais que ma femme et cette employée ne s'entendaient guère, et j'avoue qu'aujourd'hui je me demande encore si ça n'avait pas été un coup monté et que je m'étais fait manipuler... je ne le saurai jamais. L'idée d'avoir pu commettre une injustice m'a rongé pendant quelques années, tout à la fois que je me disais que  si cela en a été une, cela n'a pas été de ma faute.  à dire vrai en y réfléchissant, j'ai un peu oublié comment les choses s'étaient passé

vendredi, janvier 28 2022

Errements

Nous sommes vendredi. Je suis rentré chez moi hier matin, et depuis je n'ai pas fait grand-chose: je me suis beaucoup reposé car j'en ressentais le besoin. En effet, j'ai chopé la crève il y a quelques jours et cela me dure et me fatigue. Je me demande parfois si je n'ai pas choper cette saloperie, mais nous nous sommes testés, ma compagne et moi et c'est négatif. Chez elle depuis un bon moment c'est le grand chantier: d'abord nous avons entrepris l'isolation de son garage qu'elle veut transformer en atelier, et elle veut faire à l'extérieur un abri pour nos deux voitures. J'ai donc été pas mal occupé chaque fois que je suis venu chez elle. Je crois que travailler  pendant des heures dans ce garage glacé ne m'a pas arrangé, même si je m'étais couvert comme si j'allais au Pôle Nord. Ensuite mercredi, il y a eu l'installation de son poêle à pellets, qui fut un grand chambardement.  puis le jeudi matin j'ai dû faire quelques courses pour elle donc amener son chat au véto. Ah oui parce que j'oubliais autre chose: elle a adopté ou du moins, elle voudrait bien adopter un nouveau chat, qui fréquentait le coin et qui s'est enhardi au point d'entrer dans la maison... il est vrai que tout a été fait pour l'encourager. Alors oui, il est mignon, oui, il me rappelle ma Mimie, mais elle a déjà deux chats à la maison il n'envisage pas de se déplacer sans eux, ce qui n'est pas très pratique pour les vacances. Quand mimi est partie, je n'ai pas souhaité la remplacer, d'abord parce qu'elle était unique et ensuite parce que c'est quand même un sacré fil à la patte, or je m'absente souvent: pas évident de toujours trouver quelqu'un pour s'occuper de la bestiole pendant mes absence. Donc, non:  plus de chat chez moi. Je serai seul, ce serait différent.

Pour en revenir à mon état d'esprit, j'ai donc souhaité rester seul toute la semaine dernière, sans inviter personne car je voulais me retrouver un peu, prendre du temps pour faire ce que je voulais, finir de fendre mon bois par exemple. Ça c'est enfin quasiment terminé. Maintenant reste à le ranger pour qu'il sèche. J'envisage de déplacer du vieux bois pour mettre celui-ci à sa place mais l'ampleur de la tâche m'effraie un peu. Certes, je sais bien qu'il ne faut pas regarder trop loin tout l'ensemble mais se donner de petits buts pas trop difficiles à atteindre, jour après jour et puis un beau matin on s'aperçoit qu'on a presque fini: j'ai toujours procédé ainsi. C'est quelque chose que je tiens de mes randonnées en montagne: je me dis je vais jusqu'à l'arbre là-bas puis jusqu'au rocher là-bas puis jusqu'au col là-bas et caetera et puis finalement, j'arrive au sommet et je suis étonné du chemin parcouru.

La difficulté, c'est qu'il faut que je m'y mette, et pour cela, parfois, je dois de me donner de grands coups de pieds au cul: j'ai une légère tendance à me laisser aller à ne rien faire d'autre que bouquiner et dormir. C'est ce que j'ai fait hier, sauf que je suis allé faire trois courses, ce qui m'a fait du bien car j'ai rencontré du monde et j'ai pu discuter un peu. Ce matin je me suis levé tard. Mettons peser j'ai constaté avec plaisir que mon poids  était redescendu à bon niveau. Pour midi je me suis fait un bol de porridge: ce n'est pas trop calorique et ça cale. De gris le ciel est devenu bleu avec à peine quelques nuages. Après mon bol de prise je me suis mis à lire, et je me dis qu'il serait bon, et pour ma forme, et pour mon moral, que j'aille marcher un peu. Il est 14h je pourrais me faire une demi-heure de sieste. Ah c'est vrai que j'avais dit que je nettoierai toute mon armoire à vaisselle... ça attendra la semaine prochaine. Je ferai ça lundi et mardi ainsi qu'en mes frères et soeur viendront mercredi ce sera nickel: leur venue va me motiver pour reprendre en main ma maison.

Je voulais aussi commencer à isoler le petit réduit glacé de la chambre: ça fait x temps que j'ai deux rouleaux qui ne demandent qu'à servir pour ça, et il serait temps. J'aurais aussi des bricolages à faire dans mon atelier, mais le froid qui y règne  ne m'encourage pas: en ce moment même si je me couvre ça me donne mal à la tête.

Question moral, je crois que j'avais dit que j'avais tendance à me trouver vieux, à me demander ce que je fous sur terre, à quoi j'ai serv: je ne sais pas pourquoi je commence à me dire que je n'ai jamais été un bon professionnel: je suis obligé de réfléchir pour me rappeler les clients que j'ai satisfait et qui me l'ont dit... oui c'est vrai que tout de même il y en a eu un certain nombre, et cela m'a apporté beaucoup de satisfaction. C'est sur la fin que ça s'est gâté quand je ne voyais plus personne ou presque: je finissais par m'en foutre de tout, et c'est là que j'ai commencé à diminuer dans mon estime...

Je sans que ma compagne n'est pas non plus au top de sa forme: elle procrastine grave. Cela m'agace pas mal, je dois dire. Je crois que j'ai déjà raconté que j'ai passé des heures à lui faire son repassage pour l'avancer dans son travail, afin que nous ayons un peu plus de temps à nous et que finalement elle n'en a pas profité et a encore plus perdu son temps. Cela m'a quelque peu énervé et pendant quelques temps du coup, je n'ai plus rien fait. C'est vrai que nous nous entendons bien mais ce pourrait être encore mieux si elle aussi elle est bien moralement. Des fois, je me dis que nous déteignons l'un sur l'autre, et ça ce n'est pas bon.

Je reviens au fait de me dire que je suis vieux: j'ai tout le temps libre que je veux et il fait beau, aussi si je le voulais, je pourrais aller skier: il y a quelques années c'est ce que j'aurais fait, mais là tout seul cela ne me dit rien. Il suffirait simplement que je me décide et une fois que j'y serai, je suis sûr que je trouverais cela bien, mais voilà j'ai une grosse appréhension que je n'avais pas les autres années, et pour tout dire j'ai un peu peur d'y aller tout seul. C'est aussi à ça que je sens que j'ai vieilli...

Bon allez: dormir, j'ai bien le temps, je vais aller faire mon tour favori à pied et je verrai après

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